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Revirement annoncé, revirement tenu. Le monde des affaires qui avait été perturbé par les menaces de sanctions pour les partenaires de l’Iran regarde attentivement l’administration américaine de Joe Biden détricoter méticuleusement les mesures de Donald Trump. Ce qui était le symbole de la rupture de politique internationale entre Obama et Trump, l’est aussi avec cette nouvelle alternance. « Après une réunion virtuelle des chefs des diplomaties française, britannique, allemande et américaine, Washington a annoncé, jeudi 18 février, accepter une invitation de l’Union européenne (UE) à des pourparlers en présence de Téhéran pour relancer les efforts visant à restaurer l’accord sur le nucléaire (JCPoA), signé en 2015. Un peu plus tôt, les quatre puissances occidentales avaient affirmé dans un communiqué conjoint leur objectif de « voir l’Iran revenir au plein respect de ses engagements » prévus par l’accord de 2015, afin de « préserver le régime de non-prolifération nucléaire et garantir que l’Iran ne puisse jamais acquérir une arme nucléaire ». Le communiqué est signé du Français Jean-Yves Le Drian, de l’Allemand Heiko Maas, du Britannique Dominic Raab et du secrétaire d’État américain, Antony Blinken » rapporte Le Monde.
Dans le même mouvement les sanctions supplémentaires décidées en septembre dernier ont été annulées. « Le département d’Etat a également annoncé, jeudi, l’allègement des restrictions imposées sur les déplacements des diplomates iraniens auprès de l’ONU à New York. Ces restrictions avaient été considérablement alourdies par l’administration Trump. Elles imposaient à ces diplomates et au chef de la diplomatie iranienne de se cantonner à quelques rues autour du siège de l’ONU avec un parcours très précis pour aller et revenir de l’aéroport Kennedy. Leur allègement permettra de revenir à une situation précédente les autorisant à se déplacer librement à New York et dans ses proches environs. Cette règle, qui s’appliquait aussi aux missions diplomatiques de Cuba et de la Corée du Nord, reste en vigueur, a précisé un responsable du département d’État » appuie le journal.
Pour espérer reprendre la route d’un accord et tuer dans l’œuf la volonté iranienne de relancer l’enrichissement d’uranium, les deux parties attendent de l’autre qu’il fasse le premier pas. « Depuis 2018, Téhéran s’est affranchi progressivement de nombre de limites qu’il avait accepté d’imposer à son programme nucléaire. Le communiqué américano-européen souligne à cet égard une « préoccupation commune » face à la récente décision iranienne de produire de l’uranium enrichi à 20 % et de l’uranium métallique, qui constitue une « étape-clé dans le développement d’une arme nucléaire ». « Nos mesures sont une réponse aux violations américaines et européennes », a réagi, jeudi soir, le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif (ministre des affaires étrangères iranien). « Nous répondrons aux actes par des actes ». »
Dans le même mouvement les sanctions supplémentaires décidées en septembre dernier ont été annulées. « Le département d’Etat a également annoncé, jeudi, l’allègement des restrictions imposées sur les déplacements des diplomates iraniens auprès de l’ONU à New York. Ces restrictions avaient été considérablement alourdies par l’administration Trump. Elles imposaient à ces diplomates et au chef de la diplomatie iranienne de se cantonner à quelques rues autour du siège de l’ONU avec un parcours très précis pour aller et revenir de l’aéroport Kennedy. Leur allègement permettra de revenir à une situation précédente les autorisant à se déplacer librement à New York et dans ses proches environs. Cette règle, qui s’appliquait aussi aux missions diplomatiques de Cuba et de la Corée du Nord, reste en vigueur, a précisé un responsable du département d’État » appuie le journal.
Pour espérer reprendre la route d’un accord et tuer dans l’œuf la volonté iranienne de relancer l’enrichissement d’uranium, les deux parties attendent de l’autre qu’il fasse le premier pas. « Depuis 2018, Téhéran s’est affranchi progressivement de nombre de limites qu’il avait accepté d’imposer à son programme nucléaire. Le communiqué américano-européen souligne à cet égard une « préoccupation commune » face à la récente décision iranienne de produire de l’uranium enrichi à 20 % et de l’uranium métallique, qui constitue une « étape-clé dans le développement d’une arme nucléaire ». « Nos mesures sont une réponse aux violations américaines et européennes », a réagi, jeudi soir, le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif (ministre des affaires étrangères iranien). « Nous répondrons aux actes par des actes ». »