Le marché électrique progresse, Tesla qui recule
Tesla a immatriculé 2 395 véhicules en février 2025, contre plus de 3 200 un an plus tôt, selon les chiffres de la Plateforme automobile (PFA). Cette baisse marque un net recul alors que le marché automobile français affiche une relative stabilité (-0,72 %).
Dans le segment électrique, les ventes globales se maintiennent à 18 % des immatriculations, portées notamment par le succès des nouveaux modèles Renault et Citroën (R5 et C3). Le constructeur américain, autrefois incontournable, voit son avance s’éroder face à des offres plus accessibles et mieux intégrées au marché européen.
Dans le segment électrique, les ventes globales se maintiennent à 18 % des immatriculations, portées notamment par le succès des nouveaux modèles Renault et Citroën (R5 et C3). Le constructeur américain, autrefois incontournable, voit son avance s’éroder face à des offres plus accessibles et mieux intégrées au marché européen.
Concurrence et réputation : un double défi
La montée en puissance des constructeurs européens n’est pas le seul obstacle pour Tesla. La marque doit également faire face à une perception en déclin. Les prises de position politiques d’Elon Musk suscitent des réactions négatives, aux États-Unis, mais aussi en Europe, certains consommateurs ne cachant par leur rejet à son égard.
Par ailleurs, des facteurs industriels et réglementaires compliquent la situation. L’introduction de droits de douane européens sur certains véhicules électriques et des interruptions temporaires de production dans plusieurs usines ont perturbé la disponibilité des modèles. Tesla mise sur l’arrivée de modèles à bas coût et de son robot-taxi pour rebondir.