Une réduction modeste
En novembre 2024, le déficit commercial de la France s'est établi à 7,3 milliards d'euros, marquant une diminution par rapport aux 7,6 milliards d'euros du mois précédent. Selon les douanes françaises, cette amélioration est soutenue par une hausse des exportations de 600 millions d'euros, surpassant une augmentation plus modeste des importations, évaluée à 300 millions d'euros.
Sur une période glissante de douze mois, le déficit commercial atteint encore 83,6 milliards d'euros, un chiffre conséquent bien qu'en retrait par rapport aux 99,6 milliards d'euros en 2023 et au record de 164 milliards d'euros en 2022. Depuis 2002, la France n’a pas enregistré d’excédent commercial, une situation alarmante qui témoigne d'un déséquilibre chronique.
Sur une période glissante de douze mois, le déficit commercial atteint encore 83,6 milliards d'euros, un chiffre conséquent bien qu'en retrait par rapport aux 99,6 milliards d'euros en 2023 et au record de 164 milliards d'euros en 2022. Depuis 2002, la France n’a pas enregistré d’excédent commercial, une situation alarmante qui témoigne d'un déséquilibre chronique.
Une balance énergétique toujours sous pression
La réduction récente du déficit est en partie due à une diminution du déficit énergétique, qui a reculé de 300 millions d'euros en novembre pour atteindre 3,7 milliards d'euros. Ce progrès est attribué à une stabilisation des importations énergétiques et à une hausse des exportations, influencée par des prix et volumes plus élevés. Toutefois, hors secteur énergétique, le solde commercial reste déficitaire, avec une stabilité autour de 5,3 milliards d'euros.
Les marchés observent cette évolution avec un optimisme mesuré, les indices boursiers n'ayant pas réagi significativement à ces données. L'inquiétude demeure quant à la capacité de la France à rester compétitive dans un environnement global marqué par la montée en puissance des économies asiatiques et américaines.
Les marchés observent cette évolution avec un optimisme mesuré, les indices boursiers n'ayant pas réagi significativement à ces données. L'inquiétude demeure quant à la capacité de la France à rester compétitive dans un environnement global marqué par la montée en puissance des économies asiatiques et américaines.