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Il en faudra d’autres de ce type pour que les ambitions industrielles de la France soient accomplies. « « Axa Venture Partners (AVP), fonds de capital-risque créé en 2015 et branche du géant français de l'assurance, annonce ce mardi le lancement d'un très gros véhicule d'investissement. Dédié aux start-up les plus matures, ce fonds espère réunir la somme de 1,5 milliard d'euros. Un montant très conséquent, surtout dans la période actuelle. AVP se laisse jusqu'à début 2024 pour convaincre de partenaires financiers de mettre au pot. Le fond de capital-risque (logé dans la société de gestion d'Axa, AXA IM) pourra quand même compter sur un gros coup de pouce de la maison mère, qui va investir 750 millions d'euros », rapporte Le Figaro .
« Si elle venait à être effectivement bouclée auprès des partenaires financiers de AVP, cette somme de 1,5 milliard d'euros constituerait une belle prouesse. Au premier trimestre 2023, les fonds levés par les acteurs du capital-risque peinaient à dépasser les 26 milliards de dollars selon Venture Capital Journal, soit deux fois moins que l'an passé à la même époque. La remontée des taux d'intérêt assèche les opportunités pour les fonds de trouver des partenaires prêts à confier leurs deniers. A fortiori pour ceux n'ayant pas réussi à retourner suffisamment de valeur. Conséquence, les start-up elles aussi souffrent d'un ralentissement des financements. La bulle des valorisations a éclaté et nombre de start-up passent leurs budgets à la paille de fer, voire licencient en masse », analyse le quotidien.
Avec 1,3 milliard d’euros d’actifs sous gestion, la somme annoncée est importante pour la structure et souligne le virage stratégique entrepris. Et c’est d’autant plus une bonne nouvelle que les critères annoncés sont exactement sur le créneau qui manque à l’écosystème des startups françaises. Pour entrer dans les critères du nouveau véhicule financier, il faut être une entreprise avec plus de 100 millions d’euros de revenus et avoir des ambitions de croissances entre la maturité et une éventuelle entrée en Bourse.
« Si elle venait à être effectivement bouclée auprès des partenaires financiers de AVP, cette somme de 1,5 milliard d'euros constituerait une belle prouesse. Au premier trimestre 2023, les fonds levés par les acteurs du capital-risque peinaient à dépasser les 26 milliards de dollars selon Venture Capital Journal, soit deux fois moins que l'an passé à la même époque. La remontée des taux d'intérêt assèche les opportunités pour les fonds de trouver des partenaires prêts à confier leurs deniers. A fortiori pour ceux n'ayant pas réussi à retourner suffisamment de valeur. Conséquence, les start-up elles aussi souffrent d'un ralentissement des financements. La bulle des valorisations a éclaté et nombre de start-up passent leurs budgets à la paille de fer, voire licencient en masse », analyse le quotidien.
Avec 1,3 milliard d’euros d’actifs sous gestion, la somme annoncée est importante pour la structure et souligne le virage stratégique entrepris. Et c’est d’autant plus une bonne nouvelle que les critères annoncés sont exactement sur le créneau qui manque à l’écosystème des startups françaises. Pour entrer dans les critères du nouveau véhicule financier, il faut être une entreprise avec plus de 100 millions d’euros de revenus et avoir des ambitions de croissances entre la maturité et une éventuelle entrée en Bourse.