Un Français dans le top management de Toyota. La nouvelle pourrait sembler anodine mais ce serait bien mal connaitre le constructeur automobile dont les dirigeants ont toujours correspondu à un certain schéma. « Après avoir maintenu depuis sa création il y a soixante-dix-huit ans une direction totalement homogène, constituée exclusivement d'hommes japonais âgés d'une soixantaine d'années, ayant fait la totalité de leur carrière au sein du groupe, Toyota Motor a annoncé hier qu'il allait confier au Français Didier Leroy l'un des six postes de vice-président exécutif du groupe » souligne le quotidien Les Echos.
C’est la première fois donc qu’un étranger gravi cet échelon dans le groupe. C’est d’autant plus un événement que Didier Leroy n’a pas fait toute sa carrière à Toyota. Avant de rejoindre le constructeur en 1998 dont il dirige la division Europe, Didier Leroy a commencé sa carrière chez Renault où il a passé seize ans.
C’est la première fois donc qu’un étranger gravi cet échelon dans le groupe. C’est d’autant plus un événement que Didier Leroy n’a pas fait toute sa carrière à Toyota. Avant de rejoindre le constructeur en 1998 dont il dirige la division Europe, Didier Leroy a commencé sa carrière chez Renault où il a passé seize ans.
Une femme à la communication
« Guettant depuis des années la progression du cadre français, qui avait fait partie de la garde rapprochée de Carlos Ghosn avant de gérer la création du site de Valenciennes-Onnaing, ouvert en 2001, puis le lancement de la production de la Yaris, le management japonais de Toyota aurait été particulièrement impressionné par sa capacité à réduire les coûts de production sur un marché aux marges chancelantes. Notamment lors de ses années passées à la direction de la division Europe du constructeur » explique le quotidien économique.
Signe d’une révolution managériale en cours, cette nomination est accompagnée d’une autre tout aussi révolutionnaire. Il s’agit de la promotion d’une Américaine, Julie Hamp parmi la direction générale du groupe, en l’occurrence à la communication. Jusqu’ici, la direction générale du groupe était composée de 57 hommes. Petit à petit, le groupe semble accepter une légère internationalisation de ses dirigeants en remettant en question certains principes managériaux trop rigides.
Signe d’une révolution managériale en cours, cette nomination est accompagnée d’une autre tout aussi révolutionnaire. Il s’agit de la promotion d’une Américaine, Julie Hamp parmi la direction générale du groupe, en l’occurrence à la communication. Jusqu’ici, la direction générale du groupe était composée de 57 hommes. Petit à petit, le groupe semble accepter une légère internationalisation de ses dirigeants en remettant en question certains principes managériaux trop rigides.