Creative Commons - Pixbay
Uber n’est pas représentatif de l’entreprise moyenne. Mais avec sa présence planétaire, elle permet tout de même d’évaluer la situation économique globale de ce début d’année 2020. Jeudi 8 mai, la direction a présenté les chiffres du premier trimestre et ils sont catastrophiques. Une perte de 2,9 milliards de dollars qui est d’autant plus frappante que le service de livraison à domicile fait partie des secteurs qui ont bénéficié du confinement global. « Ainsi, le service de livraisons de repas à domicile profite du confinement, avec un chiffre d’affaires en hausse de 53 % à 819 millions. Mais c’est une portion encore maigre des 3,5 milliards de recettes accumulées en tout. « Nous sommes encouragés par l’augmentation récente des livraisons de nourriture et par les premiers signes de réouverture de certains marchés », a donc tenté de rassurer Dara Khosrowshahi » rapporte 20 Minutes .
Ces chiffres ne sont pas une surprise et Uber n’est pas en danger de mort. « Dans le détail des comptes, on peut voir que les réservations brutes de trajets ont diminué de 5 % en un an à 10,9 milliards de dollars, tandis que celles de Uber Eats bondissaient de 52 %. Uber doit donc se résoudre à revoir à la baisse ses prétentions. Alors que la société basée à San Francisco prévoyait d’atteindre la rentabilité tant attendue au dernier trimestre 2020, elle a indiqué jeudi que cet objectif serait retardé de plusieurs trimestres – mais pas de plusieurs années » appuie le quotidien gratuit.
Mais c’est tout de même un bon thermomètre de la situation économique globale. Car si même Uber avec la livraison à domicile encaisse un choc de performance, cela nous donne une idée du coup dur qui attend les autres entreprises plus modestes et aux activités non diversifiées. Car la compagnie a annoncé que 3 700 postes allaient être supprimés dans les métiers d’encadrement et d’aide aux usagers. Seuls les emplois stables qu’offrent la compagnie seront donc touchés.
Ces chiffres ne sont pas une surprise et Uber n’est pas en danger de mort. « Dans le détail des comptes, on peut voir que les réservations brutes de trajets ont diminué de 5 % en un an à 10,9 milliards de dollars, tandis que celles de Uber Eats bondissaient de 52 %. Uber doit donc se résoudre à revoir à la baisse ses prétentions. Alors que la société basée à San Francisco prévoyait d’atteindre la rentabilité tant attendue au dernier trimestre 2020, elle a indiqué jeudi que cet objectif serait retardé de plusieurs trimestres – mais pas de plusieurs années » appuie le quotidien gratuit.
Mais c’est tout de même un bon thermomètre de la situation économique globale. Car si même Uber avec la livraison à domicile encaisse un choc de performance, cela nous donne une idée du coup dur qui attend les autres entreprises plus modestes et aux activités non diversifiées. Car la compagnie a annoncé que 3 700 postes allaient être supprimés dans les métiers d’encadrement et d’aide aux usagers. Seuls les emplois stables qu’offrent la compagnie seront donc touchés.