Thierry Breton quitte la Commission européenne
Selon les justifications de Thierry Breton données dans sa lettre publiée sur X (anciennement Twitter), malgré le soutien d'Emmanuel Macron pour un second mandat (2024-2029), Ursula von der Leyen a demandé à la France de retirer la candidature de son - désormais ex-commissaire - lors des dernières négociations sur la composition future du Collège de la Commission européenne. Dans sa lettre, Thierry Breton précise : « Vous avez demandé à la France de retirer mon nom - pour des raisons personnelles qu'à aucun moment vous n'avez directement discuté avec moi ».
Cette démission intervient dans un climat déjà tendu entre Thierry Breton et Ursula von der Leyen, marqué par des désaccords répétés sur la gestion de la Commission européenne. Thierry Breton avait vivement critiqué plusieurs décisions de la présidente, notamment la nomination de Markus Pieper, eurodéputé allemand, à un poste influent pour les PME. Thierry Breton n'a pas mâché ses mots, qualifiant la gouvernance d'Ursula von der Leyen de « douteuse ».
Cette démission intervient dans un climat déjà tendu entre Thierry Breton et Ursula von der Leyen, marqué par des désaccords répétés sur la gestion de la Commission européenne. Thierry Breton avait vivement critiqué plusieurs décisions de la présidente, notamment la nomination de Markus Pieper, eurodéputé allemand, à un poste influent pour les PME. Thierry Breton n'a pas mâché ses mots, qualifiant la gouvernance d'Ursula von der Leyen de « douteuse ».
Un chantage au portefeuille
La décision de retirer Thierry Breton de son poste semble être le résultat de négociations politiques entre Ursula von der Leyen et le gouvernement français. Ursula von der Leyen aurait proposé à la France un portefeuille prétendument « plus influent » dans le futur collège en échange du retrait de son candidat, selon les accusations de l'ancien commissaire européen.
Indigné et refusant tout accord - chantage - de ce type, Thierry Breton a choisi de claquer la porte, affirmant dans sa lettre : « Je démissionne de mon poste de commissaire européen, avec effet immédiat ». Ce départ marque une fracture au sein de la Commission européenne et dévoile les pressions que l'exécutif européen porte sur ses membres, et ce, malgré l'influence que peuvent avoir ces derniers, la France étant considérée, avec l'Allemagne, comme l'un des pays leader de l'Union...
Indigné et refusant tout accord - chantage - de ce type, Thierry Breton a choisi de claquer la porte, affirmant dans sa lettre : « Je démissionne de mon poste de commissaire européen, avec effet immédiat ». Ce départ marque une fracture au sein de la Commission européenne et dévoile les pressions que l'exécutif européen porte sur ses membres, et ce, malgré l'influence que peuvent avoir ces derniers, la France étant considérée, avec l'Allemagne, comme l'un des pays leader de l'Union...