ILD
Voilà un sujet qui fâche. Non seulement les travailleurs détaches est un dossier hautement symbolique en période d’élection mais il est en plus l’exemple type d’une opposition d’intérêts au cœur de l’Union européenne. Le sujet va s’ouvrir jeudi 15 juin à Bruxelles où les pays membres de l’Union européenne sont invités à se pencher sur la réforme des règles du travail détaché.
« Depuis son arrivée à l'Elysée, le président Emmanuel Macron s'est montré déterminé à batailler dur sur ce dossier, qui a enflammé la campagne électorale française entre europhiles et eurosceptiques. Le 31 mai dernier, en visite à Saint Nazaire (ouest de la France), au chantier naval STX France, il avait prévenu : L'accord "qui devait être conclu le 15 juin" (entre les 28 ministres du Travail de l'UE à Luxembourg, ndlr) "sera décalé pour que nous puissions construire une vraie refondation de cette directive européenne du travail détaché", préconisant notamment de meilleurs contrôles » rapporte Europe 1.
Une position française ferme qui présage des frictions avec les pays de l’Est dont sont issus en majorité les travailleurs détachés. « Encadré par une directive européenne datant de 1996, le détachement permet à une entreprise de l'UE d'envoyer temporairement en mission dans d'autres pays de l'Union ses salariés, en payant les cotisations sociales dans le pays d'origine. Or, ce système a conduit à des abus, notamment dans le transport routier. Il est accusé d'encourager le "dumping social" entre entreprises. » continue l’article de la radio. Une situation qui a encouragé l’exécutif européen à entamer le processus de réforme de la réglementation. Alors que les pays de l’Est - aux réalités économiques, garanties sociales et salaires minimums très différentes – n’ont rejoint l’UE qu’en 2004, les responsables européens estiment qu’il n’est plus possible de se contenter d’une règle de 1996.
« Depuis son arrivée à l'Elysée, le président Emmanuel Macron s'est montré déterminé à batailler dur sur ce dossier, qui a enflammé la campagne électorale française entre europhiles et eurosceptiques. Le 31 mai dernier, en visite à Saint Nazaire (ouest de la France), au chantier naval STX France, il avait prévenu : L'accord "qui devait être conclu le 15 juin" (entre les 28 ministres du Travail de l'UE à Luxembourg, ndlr) "sera décalé pour que nous puissions construire une vraie refondation de cette directive européenne du travail détaché", préconisant notamment de meilleurs contrôles » rapporte Europe 1.
Une position française ferme qui présage des frictions avec les pays de l’Est dont sont issus en majorité les travailleurs détachés. « Encadré par une directive européenne datant de 1996, le détachement permet à une entreprise de l'UE d'envoyer temporairement en mission dans d'autres pays de l'Union ses salariés, en payant les cotisations sociales dans le pays d'origine. Or, ce système a conduit à des abus, notamment dans le transport routier. Il est accusé d'encourager le "dumping social" entre entreprises. » continue l’article de la radio. Une situation qui a encouragé l’exécutif européen à entamer le processus de réforme de la réglementation. Alors que les pays de l’Est - aux réalités économiques, garanties sociales et salaires minimums très différentes – n’ont rejoint l’UE qu’en 2004, les responsables européens estiment qu’il n’est plus possible de se contenter d’une règle de 1996.