Le transport ferroviaire régional doit évoluer. Le constat est partagé par les acteurs régionaux et nationaux dans leur ensemble. A tel enseigne que les neuf recommandations de la Cour des Compte ont été bien reçues par l'Association des régions de France (ARF). Plus encore, l'association estime que l'institution lui donne raison en appuyant des pistes déjà identifiées. "ces recommandations ont déjà fait l'objet d'actions correctives, comme par exemple l'introduction de mécanismes incitatifs et de sanctions plus dures dans les conventions entre chaque Région et la SNCF". Par ailleurs, "le pacte ferroviaire et la Loi d'orientation sur les mobilités (LOM), deux réformes sur lesquelles les Régions se sont beaucoup mobilisées, apportent également des réponses à ces recommandations" explique l'ARF par communiqué.
La Cour des comptes qui a formulé neuf recommandations en se basant sur une analyse qui couvre les années 2012 à 2018, n'a pas souligné que des aspects critiquables. Les Régions se félicitent ainsi de la "reconnaissance par la Cour de l'effort très important qu'elles ont produit pour le renouvellement du parc de matériel (3,3 milliards d'euros). L'offre de mobilité offerte par les trains régionaux profite à l'ensemble des citoyens, en répondant à un double souci de réduction des émissions de CO2 et de baisse du coût individuel du transport, notamment pour les déplacements domicile-travail."
Même si la fréquentation a globalement baissé sur la période d'étude de la Cour, ces efforts des Régions ont conduit à une amélioration de la performance de SNCF Réseau: "La fréquentation s'est à nouveau accrue en 2017 (+ 4,7%). Après une année 2018 marquée par un mouvement social de grande ampleur, l'année 2019 semble confirmer ce redressement spectaculaire. Les Régions estiment que la mise en oeuvre du pacte ferroviaire devrait permettre de soutenir des investissements pour la modernisation et le verdissement du parc de matériel, et des politiques tarifaires ambitieuses", poursuit l'ARF.
Pour autant, le constat global est sans appel. Les réseaux ferroviaires régionaux sont très dégradés et les conséquences sur le transport des personnes et des marchandises sont importantes. Dans ce dossier, l'ARF joue les régions contre l'Etat et demande au gouvernement d'augmenter les marges de manoeuvres locales : "il n'est en effet pas concevable qu'un tel niveau d'engagement public régional sur les transports ferroviaires soit à ce point contraint par l'état des infrastructures, sans que les Régions disposent des moyens directs d'intervenir." Et d'ajouter : "C'est à l'État, à présent, de prendre ses responsabilités pour aller au bout de la logique de la régionalisation du transport ferroviaire: il a toutes les cartes en main pour le faire, et dispose des moyens définis dans la trajectoire budgétaire adossée à la LOM."
La Cour des comptes qui a formulé neuf recommandations en se basant sur une analyse qui couvre les années 2012 à 2018, n'a pas souligné que des aspects critiquables. Les Régions se félicitent ainsi de la "reconnaissance par la Cour de l'effort très important qu'elles ont produit pour le renouvellement du parc de matériel (3,3 milliards d'euros). L'offre de mobilité offerte par les trains régionaux profite à l'ensemble des citoyens, en répondant à un double souci de réduction des émissions de CO2 et de baisse du coût individuel du transport, notamment pour les déplacements domicile-travail."
Même si la fréquentation a globalement baissé sur la période d'étude de la Cour, ces efforts des Régions ont conduit à une amélioration de la performance de SNCF Réseau: "La fréquentation s'est à nouveau accrue en 2017 (+ 4,7%). Après une année 2018 marquée par un mouvement social de grande ampleur, l'année 2019 semble confirmer ce redressement spectaculaire. Les Régions estiment que la mise en oeuvre du pacte ferroviaire devrait permettre de soutenir des investissements pour la modernisation et le verdissement du parc de matériel, et des politiques tarifaires ambitieuses", poursuit l'ARF.
Pour autant, le constat global est sans appel. Les réseaux ferroviaires régionaux sont très dégradés et les conséquences sur le transport des personnes et des marchandises sont importantes. Dans ce dossier, l'ARF joue les régions contre l'Etat et demande au gouvernement d'augmenter les marges de manoeuvres locales : "il n'est en effet pas concevable qu'un tel niveau d'engagement public régional sur les transports ferroviaires soit à ce point contraint par l'état des infrastructures, sans que les Régions disposent des moyens directs d'intervenir." Et d'ajouter : "C'est à l'État, à présent, de prendre ses responsabilités pour aller au bout de la logique de la régionalisation du transport ferroviaire: il a toutes les cartes en main pour le faire, et dispose des moyens définis dans la trajectoire budgétaire adossée à la LOM."