Un premier investissement de 250 à 350 millions d'euros
Le 31 juillet 2024, la Société Générale a annoncé l'acquisition de 75 % des parts de Reed Management, une entreprise spécialisée dans la gestion d'investissements dédiés à la transition énergétique, et en particulier aux projets hybrides et autres liés aux énergies renouvelables. Comme le précise le communiqué de la Société Générale, cet accord représente un premier investissement de 250 millions d'euros - qui pourrait grimper à 350 millions d'euros - pour le fond de Reed Management par la banque. La Société Générale précise qu'elle prévoit d'investir jusqu'à 700 millions d'euros supplémentaires dans des projets de transition énergétique au cours des cinq prochaines années.
Une acquisition qui s'inscrit dans la stratégie de la Société Générale de renforcer son portefeuille d'actifs verts et de soutenir des projets durables. « Cette acquisition est une nouvelle étape dans l’exécution de la feuille de route stratégique du Groupe et s’inscrit dans notre ambition de renforcer notre leadership dans le domaine de l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance). Société Générale a pour ambition de stimuler les investissements pour contribuer aux besoins de financement spécifiques des leaders émergents de la transition énergétique, qui nécessitent des capitaux sur mesure pour déployer leurs solutions innovantes », s'est ainsi félicité Slawomir Krupa, Directeur général de la Société Générale.
Faire bouger les lignes
L'acquisition de Reed Management par la Société Générale est perçue comme une décision stratégique majeure qui pourrait influencer le marché de l'investissement dans la transition énergétique en France et en Europe. Cette opération permettra en effet à la banque française de diversifier ses actifs et de répondre à la demande croissante d'investissements ESG (Environnement, Social et Gouvernance) de la part de ses clients.
La Société Générale, grâce à Reed Management, pourra développer de nouveaux produits financiers, tels que des fonds d'investissement verts et des obligations vertes, de quoi attirer de nombreux investisseurs soucieux de l'environnement. Une acquisition, en somme, qui pourrait bien inspirer d'autres organismes financiers...