Le Top 100 a plutôt bien résisté en 2009 avec une baisse de 1,4% de son chiffre d’affaires global à 3,5 milliards d’euros à comparer avec une baisse de près de 4,5% des dépenses logicielle en France. Le classement est demeuré stable dans un secteur caractérisé par une concentration de 61% du chiffre d’affaires global autour des dix premiers acteurs et un marché par ailleurs fortement atomisé avec 60 entreprises du Top 100 ne réalisant pas plus de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. « Ce classement est également marqué par une stabilité qui contraste fortement avec l’adaptabilité permanente qui caractérise le secteur. » commente Patrick Bertrand, Président de l’AFDEL.
La résistance du secteur s’explique par des positions de leaders internationaux sur leur domaine respectif : Dassault (PLM), Axway (plate-forme), Murex (finance), mais également la belle évolution des éditeurs traditionnels vers le SaaS/ASP (5 à 35% de leur revenu en progression : Cegid, Esker, Générix…) et la consolidation des acteurs spécialistes de tous horizons comme Sidetrade, Metaware, Oodrive.
L’optimisme pour le logiciel français vient également de l’implication des grandes entreprises françaises, où le logiciel support au service et à la création de valeur est une réalité : ainsi Gemalto, en 2009, après avoir racheté un éditeur allemand (O3SIS) a acquis Trusted Logic (sécurité numérique-mobilité, 82ème rang), c'est également le cas de la filiale Doc@Post de La Poste grâce au rachat de Sefas (éditique, 93 ème rang). Nous pourrions citer aussi le rachat de Masternaut par HubTelecom (ADP), de Techsia par Schlumberger.
Cette capacité de rebond et d’innovation de l’industrie du logiciel vient également du travail, moins visible, des centaines de développeurs de logiciels présents chez France Telecom, Thales, Dassault, Amadeus… la France a besoin de ces grands acteurs pour faire face à une concurrence d’un nouveau type.
S’agissant des acquisitions, les instigateurs ont encore une fois été les leaders du marché : Dassault Systèmes (Exalead), Cegid, Berger Levrault, Cegedim… « L’industrie du logiciel en France doit œuvrer à l’émergence de nouveaux acteurs de taille critique ayant les moyens et les ambitions d’initier une politique de consolidation » explique Pierre Marty, European Software Leader au sein de PricewaterhouseCoopers.
L’apparition de nouvelles pratiques telles que le Cloud Computing constitue bien un nouveau vecteur de développement mais aussi une remise en cause des modèles économiques et des modes de fonctionnement du secteur de l’édition de logiciels. « Ce foisonnement de nouveautés et les attentes qu’elles génèrent chez les utilisateurs permettront à ceux sui s’adaptent de se préparer à la croissance de demain. » ajoute Pierre Marty, European Software Leader au sein de PricewaterhouseCoopers.
La résistance du secteur s’explique par des positions de leaders internationaux sur leur domaine respectif : Dassault (PLM), Axway (plate-forme), Murex (finance), mais également la belle évolution des éditeurs traditionnels vers le SaaS/ASP (5 à 35% de leur revenu en progression : Cegid, Esker, Générix…) et la consolidation des acteurs spécialistes de tous horizons comme Sidetrade, Metaware, Oodrive.
L’optimisme pour le logiciel français vient également de l’implication des grandes entreprises françaises, où le logiciel support au service et à la création de valeur est une réalité : ainsi Gemalto, en 2009, après avoir racheté un éditeur allemand (O3SIS) a acquis Trusted Logic (sécurité numérique-mobilité, 82ème rang), c'est également le cas de la filiale Doc@Post de La Poste grâce au rachat de Sefas (éditique, 93 ème rang). Nous pourrions citer aussi le rachat de Masternaut par HubTelecom (ADP), de Techsia par Schlumberger.
Cette capacité de rebond et d’innovation de l’industrie du logiciel vient également du travail, moins visible, des centaines de développeurs de logiciels présents chez France Telecom, Thales, Dassault, Amadeus… la France a besoin de ces grands acteurs pour faire face à une concurrence d’un nouveau type.
S’agissant des acquisitions, les instigateurs ont encore une fois été les leaders du marché : Dassault Systèmes (Exalead), Cegid, Berger Levrault, Cegedim… « L’industrie du logiciel en France doit œuvrer à l’émergence de nouveaux acteurs de taille critique ayant les moyens et les ambitions d’initier une politique de consolidation » explique Pierre Marty, European Software Leader au sein de PricewaterhouseCoopers.
L’apparition de nouvelles pratiques telles que le Cloud Computing constitue bien un nouveau vecteur de développement mais aussi une remise en cause des modèles économiques et des modes de fonctionnement du secteur de l’édition de logiciels. « Ce foisonnement de nouveautés et les attentes qu’elles génèrent chez les utilisateurs permettront à ceux sui s’adaptent de se préparer à la croissance de demain. » ajoute Pierre Marty, European Software Leader au sein de PricewaterhouseCoopers.
Consulter l'étude Top 100 des Editeurs Français