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Moins d’usine que les concurrents, moins de 400 000 véhicules vendus en 2019 et pourtant Tesla est le premier constructeur automobile au monde. Valorisé 207 milliards de dollars en Bourse, la compagnie de voitures électriques vaut plus que ses concurrents alors même qu’elle vend beaucoup moins. Toyota, en deuxième position, vaut 200 milliards de dollars. « Pis, ce dernier est considéré comme le plus profitable et le mieux géré de la profession, tandis que la firme américaine est sortie du rouge il y a moins d’un an, avec un maigre bénéfice » insiste Le Monde .
Est-ce un succès pour Tesla ou un désastre pour les acteurs traditionnels du secteur. Surement un peu de deux. Disons en tout cas que Tesla profite de l’incertitude terrible dans laquelle sont plongés les poids lourds historique de l’automobile. Les voitures à énergies fossiles chutent et l’électrique grimpe. Et au moment où ces tendances se confirment fortement en contexte Covid-19, Tesla venait de boucler une année 2019 à l’équilibre. L’alignement des planètes explique donc ce contexte.
Mais Le Monde est certainement plus près de la vérité en analysant cette situation paradoxale. Pour le quotidien, la société de Elon Musk bénéficie d’une image et d’une culture qui colle aux tendances économiques : « Il faut surtout se résoudre à la seule explication possible : Tesla n’est pas un constructeur automobile. C’est une entreprise de technologie, et ses compagnons de route ne s’appellent pas PSA ou Volkswagen, mais Apple, Google ou Amazon. Dans ce cas, l’envolée du cours de Bourse, à défaut d’être plus logique, est plus comparable avec ces champions du numérique, qui ont tous vu leurs cours s’envoler depuis le début de l’année. A tel point que l’indice Nasdaq, qui les rassemble, est désormais au plus haut de son histoire ». La finance n’est pas un domaine qui institutionnalise les investissements, mais bien le lieu où ceux qui savent raconter les meilleures histoires sur l’avenir remportent la mise. Et dans ce domaine, Elon Musk est le champion incontesté.
Est-ce un succès pour Tesla ou un désastre pour les acteurs traditionnels du secteur. Surement un peu de deux. Disons en tout cas que Tesla profite de l’incertitude terrible dans laquelle sont plongés les poids lourds historique de l’automobile. Les voitures à énergies fossiles chutent et l’électrique grimpe. Et au moment où ces tendances se confirment fortement en contexte Covid-19, Tesla venait de boucler une année 2019 à l’équilibre. L’alignement des planètes explique donc ce contexte.
Mais Le Monde est certainement plus près de la vérité en analysant cette situation paradoxale. Pour le quotidien, la société de Elon Musk bénéficie d’une image et d’une culture qui colle aux tendances économiques : « Il faut surtout se résoudre à la seule explication possible : Tesla n’est pas un constructeur automobile. C’est une entreprise de technologie, et ses compagnons de route ne s’appellent pas PSA ou Volkswagen, mais Apple, Google ou Amazon. Dans ce cas, l’envolée du cours de Bourse, à défaut d’être plus logique, est plus comparable avec ces champions du numérique, qui ont tous vu leurs cours s’envoler depuis le début de l’année. A tel point que l’indice Nasdaq, qui les rassemble, est désormais au plus haut de son histoire ». La finance n’est pas un domaine qui institutionnalise les investissements, mais bien le lieu où ceux qui savent raconter les meilleures histoires sur l’avenir remportent la mise. Et dans ce domaine, Elon Musk est le champion incontesté.