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Pour la révolution des habitudes et l’avènement du télétravail, il faudra attendre encore un peu. A en croire les chiffres de la Dares, les statistiques du ministère du Travail, seulement 3% des salariés Français télétravaillent régulièrement. Pour arriver à ce chiffre, les statisticiens n’ont retenu que ceux qui travaillent depuis chez eux au moins un jour par semaine. Mais même quand les données s’étendent à ceux qui le font occasionnellement, la proportion ne dépasse pas 4% des salariés, soit 1,8 millions de salariés.
Avant de rejeter en bloc tous les articles ou les analyses qui nous ont survendu l’avènement du télétravail, il faut regarder de plus près la méthode employée pour arriver à ces chiffres. C’est ce qu’a fait Le Figaro en relevant que la Dares ne prend en compte dans le télétravail que l’habitude de travailler depuis chez soi et non ailleurs qu’au bureau. « Si les statistiques publiées ce lundi présentent l’inconvénient de s’appuyer sur des chiffres qui ne sont pas de toute première fraîcheur -leur recueil date de 2017, avant la publication des ordonnances qui ont modifié la définition du télétravail-, le document présente néanmoins l’avantage de combler l’absence de données sur le sujet. De l’aveu des experts, c’est même la première fois que la Dares s’intéresse au phénomène et à ses conséquences » appuie le quotidien français.
Autre donnée qui éclaire encore mieux la réalité du télétravail, le rapport montre que plus de 60% des personnes qui le pratiquent sont des cadres. « Seul 1,4% des employés télétravaillent et cette pratique est quasiment inexistante chez les ouvriers (0,2%). La raison principale de ces différences tient au métier exercé plus qu’au secteur d’activité. Certaines tâches notamment dans l’hôtellerie, la restauration ou les services aux particuliers ne peuvent en effet être accomplies à distance. L’enquête précise aussi que les salariés en télétravail régulier sont relativement plus stables et insérés dans l’emploi » lit-on plus loin.
Avant de rejeter en bloc tous les articles ou les analyses qui nous ont survendu l’avènement du télétravail, il faut regarder de plus près la méthode employée pour arriver à ces chiffres. C’est ce qu’a fait Le Figaro en relevant que la Dares ne prend en compte dans le télétravail que l’habitude de travailler depuis chez soi et non ailleurs qu’au bureau. « Si les statistiques publiées ce lundi présentent l’inconvénient de s’appuyer sur des chiffres qui ne sont pas de toute première fraîcheur -leur recueil date de 2017, avant la publication des ordonnances qui ont modifié la définition du télétravail-, le document présente néanmoins l’avantage de combler l’absence de données sur le sujet. De l’aveu des experts, c’est même la première fois que la Dares s’intéresse au phénomène et à ses conséquences » appuie le quotidien français.
Autre donnée qui éclaire encore mieux la réalité du télétravail, le rapport montre que plus de 60% des personnes qui le pratiquent sont des cadres. « Seul 1,4% des employés télétravaillent et cette pratique est quasiment inexistante chez les ouvriers (0,2%). La raison principale de ces différences tient au métier exercé plus qu’au secteur d’activité. Certaines tâches notamment dans l’hôtellerie, la restauration ou les services aux particuliers ne peuvent en effet être accomplies à distance. L’enquête précise aussi que les salariés en télétravail régulier sont relativement plus stables et insérés dans l’emploi » lit-on plus loin.