TPE et PME, des chefs d’entreprises entre stress et enthousiasme



Lundi 14 Avril 2014


Une étude menée par American Express en collaboration avec l’institut de sondage Ipsos, publiée le 10 avril 2014, met en lumière l’état d’esprit des dirigeants des TPE et des PME. Elle évalue notamment leurs sentiments vis-à-vis d’un quotidien conditionné par leurs fonctions. Décryptage.



(Pixabay)
Alors que l’opinion publique prend conscience du rôle moteur des chefs d’entreprise dans la compétitivité des sociétés, la création d’emplois et le dynamisme des territoires, l’étude menée, à l’initiative du groupe American Express auprès de 401 dirigeants de TPE-PME, tend à identifier leurs bilans, leurs ressentis et leurs attentes.

D’une manière générale, les dirigeants de TPE-PME se montrent relativement inquiets, au regard d’une conjoncture actuelle difficile. C’est le mot « stress » qui ressort à 37% pour décrire au mieux leur état d’esprit quotidien. Un sentiment partagé davantage par les dirigeants de TPE (39%) que les dirigeants de PME (28%). Le deuxième sentiment le plus cité est celui de « contrainte » (29%), notamment pour les chefs d’entreprise du secteur du commerce (45%). Adviennent ensuite des sentiments plus positifs tels que l’enthousiasme (27%), la liberté (27%) et la fierté (22%).

Alors même que 41% des dirigeants interrogés déclarent que leur vie quotidienne ne répond pas à celle qu’ils imaginaient lorsqu’ils ont amorcé le développement de leur activité, près des trois quarts déclarent que si c’était à refaire, ils choisiraient à nouveau de diriger une entreprise. 70% des professionnels déclarent également qu’ils ne renonceraient pour rien au monde à leur liberté d’entrepreneur et 84% qu’ils sont fiers de créer des emplois.

Cette enquête met donc en évidence chez les dirigeants de TPE et de PME un sentiment partagé entre le stress du quotidien, souvent lié à des contraintes de tout ordre pesant sur le fonctionnement de la société, et l’enthousiasme à exercer leur profession. Mettre en place un accompagnement dans certains domaines serait peut-être la solution pour faire pencher la balance du côté positif. Aussi 32% des sondés souhaiteraient éventuellement être déchargés des formalités administratives, 25% de la prospection de nouveaux clients et 19% sont demandeurs de conseils juridiques.

Axelle Baudry