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Le tirage d’oreille du gouvernement a porté ses fruits. « Le groupe italien ENI, spécialisé dans les hydrocarbures, vend aussi de l’électricité. Mais, dans le cas présent, son antenne en France doit plutôt procéder à un remboursement. Elle s’apprête à verser 50 millions d’euros à quelque 100 000 clients lésés par « des problèmes de surfacturation », a annoncé la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, mardi 29 août sur RMC. Soit, en moyenne, 500 euros par personne », rapporte Le Monde.
Après une mobilisation efficace des personnes concernées par des demandes de régularisation allant parfois jusqu’à plusieurs milliers d’euros, l’exécutif avait demandé à Engie et ENI de réagir. « Les 50 millions d’euros à rembourser aux clients correspondent surtout à des sommes déjà débloquées par l’Etat pour le fournisseur, dans le cadre des « boucliers tarifaires ». Le gouvernement a mis en place ce dispositif en pleine crise européenne des prix de l’énergie, pour atténuer, in fine, la facture des ménages et des très petites entreprises. Problème : ENI ne l’a pas appliqué dans son intégralité au moment de présenter la note estivale aux foyers, selon le ministère. « Les montants reçus au titre des boucliers doivent être reversés aux consommateurs », souligne la Commission de régulation de l’énergie (CRE) », explique le quotidien.
Mais si ENI a réagi depuis la convocation au ministère le 23 aout dernier, ENgie n’a pas encore réagi. Ni sur d’éventuelles corrections, ni sur le reproche du médiateur de l’énergie qui avait estimé que lors des renouvellements de contrats l’an dernier, les fournisseurs n’avaient pas informé leurs clients de la situation.
Après une mobilisation efficace des personnes concernées par des demandes de régularisation allant parfois jusqu’à plusieurs milliers d’euros, l’exécutif avait demandé à Engie et ENI de réagir. « Les 50 millions d’euros à rembourser aux clients correspondent surtout à des sommes déjà débloquées par l’Etat pour le fournisseur, dans le cadre des « boucliers tarifaires ». Le gouvernement a mis en place ce dispositif en pleine crise européenne des prix de l’énergie, pour atténuer, in fine, la facture des ménages et des très petites entreprises. Problème : ENI ne l’a pas appliqué dans son intégralité au moment de présenter la note estivale aux foyers, selon le ministère. « Les montants reçus au titre des boucliers doivent être reversés aux consommateurs », souligne la Commission de régulation de l’énergie (CRE) », explique le quotidien.
Mais si ENI a réagi depuis la convocation au ministère le 23 aout dernier, ENgie n’a pas encore réagi. Ni sur d’éventuelles corrections, ni sur le reproche du médiateur de l’énergie qui avait estimé que lors des renouvellements de contrats l’an dernier, les fournisseurs n’avaient pas informé leurs clients de la situation.