Des négociations jusqu'en septembre
Depuis l'arrivée de Daniel Kretinsky à la tête de l'entreprise en mars 2024, Casino a lancé une vaste restructuration financière pour assainir ses finances. Le plan de sauvegarde validé par le Tribunal de commerce en février 2024 oblige néanmoins, après une mise en appel de l'intersyndicale, le groupe à proposer de nouvelles mesures sociales d'ici le 27 juin 2024. Ces ajustements visent à mieux protéger les employés suite à la vente rapide de nombreux magasins à des concurrents comme Intermarché, Auchan et Carrefour.
En effet, près d'une trentaine de magasins du groupe (27 magasins) n'ont pas trouvé de repreneurs, ce qui a poussé Casino à s'engager dans un plan de sauvegarde de l'emploi massif. Tel qu'annoncé au mois d'avril, celui-ci envisage la suppression de 1 300 à près de 3 200 postes du groupe, soit près de 10 % de ses effectifs totaux. Ces suppressions concernent principalement 1 293 emplois au siège et 1 974 postes dans ses supermarchés et centres logistiques. Les négociations sur les mesures sociales entre l'intersyndicale et la direction doivent se conclure d'ici début septembre 2024.
En effet, près d'une trentaine de magasins du groupe (27 magasins) n'ont pas trouvé de repreneurs, ce qui a poussé Casino à s'engager dans un plan de sauvegarde de l'emploi massif. Tel qu'annoncé au mois d'avril, celui-ci envisage la suppression de 1 300 à près de 3 200 postes du groupe, soit près de 10 % de ses effectifs totaux. Ces suppressions concernent principalement 1 293 emplois au siège et 1 974 postes dans ses supermarchés et centres logistiques. Les négociations sur les mesures sociales entre l'intersyndicale et la direction doivent se conclure d'ici début septembre 2024.
Une stratégie axée sur la proximité
En 2023, Casino a réalisé un chiffre d'affaires de 9 milliards d'euros. Cependant, le groupe fait face à une dette nette de 1,5 milliard d'euros et à des charges fiscales et sociales de 300 millions d'euros. Avec seulement 5,2 % des parts de marché de la distribution alimentaire au premier trimestre de 2024, Casino se situe bien loin derrière ses principaux concurrents : E.Leclerc (23,9 %), Carrefour (19,6 %), et les Mousquetaires (16,2 %).
La stratégie de Casino, telle que rapportée dans les colonnes du Figaro, repose sur le renforcement de sa présence dans les magasins de proximité. En misant sur des enseignes franchisées comme Vival et Spar, et des magasins urbains tels que Monoprix et Naturalia, qui représentent à eux seuls près de la moitié du chiffre d'affaires de Casino, le groupe espère optimiser ses opérations. Cette approche est jugée « plus rentable » et « à faible intensité capitalistique », bien que le succès dépende de la mise en place d'une logistique efficace et de magasins attractifs pour les consommateurs, comme le soulignent LSA Conso.
La stratégie de Casino, telle que rapportée dans les colonnes du Figaro, repose sur le renforcement de sa présence dans les magasins de proximité. En misant sur des enseignes franchisées comme Vival et Spar, et des magasins urbains tels que Monoprix et Naturalia, qui représentent à eux seuls près de la moitié du chiffre d'affaires de Casino, le groupe espère optimiser ses opérations. Cette approche est jugée « plus rentable » et « à faible intensité capitalistique », bien que le succès dépende de la mise en place d'une logistique efficace et de magasins attractifs pour les consommateurs, comme le soulignent LSA Conso.