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Un vélo électrique Harley Davidson ? Pire, un scooter électrique ? L’époque des Easy Riders et des motards mauvais garçons de la marque américaine est bel et bien révolue. « Le 11 mai, Harley-Davidson a annoncé son intention de créer une marque spécialement consacrée aux motos électriques. Cette nouvelle division reprendra le nom – LiveWire – du modèle lancé en 2019, mais qui n’a pas connu le succès escompté. Elitiste (son tarif débute à 33 900 dollars, soit environ 28 000 euros), disposant d’une autonomie légèrement supérieure à 200 km et émettant une sorte de bruit de turbine, la LiveWire a été accusée de brouiller l’image Harley, inséparable de longues chevauchées routières accompagnées de l’inimitable sonorité caverneuse d’un bicylindre en V » raconte Le Monde.
Les raisons de ce virage qui est désormais tout à fait assumé sont faciles à comprendre. Alors que 700 emplois ont été supprimés aux États-Unis, les chiffres sont en berne partout. En France les ventes sont passées de 9 144 en 2018 à 6 614 en 2020. Une tendance accentuée par la guerre commerciale que se sont livrés Bruxelles et Washington. Mais si cette dernière devrait cesser, le plan reste le même.
« La firme a également lancé un vélo à assistance électrique et envisage de diffuser une gamme de scooters, électriques eux aussi. La volonté de bousculer sa propre image rejaillit sur certains modèles classiques, comme la toute nouvelle Pan America 1250. Une machine capable de s’aventurer loin du bitume, qui marque l’entrée de la marque américaine dans le monde des « customs » en adoptant une esthétique et des solutions techniques, comme la transmission par chaîne et non par courroie, à contre-courant de la doxa Harley. Autre axe de diversification : une série de machines de moyenne cylindrée pour le marché asiatique » ajoute Le Monde.
Un premier modèle électrique plus abordable doit être présenté. Conscient du risque de froisser les aficionados de la marque, l’entreprise a tranché. Et puisque les fans de la première heure n’arrivent pas à maintenir à flot Harley Davidson, leur opinion ne compte pas.
Les raisons de ce virage qui est désormais tout à fait assumé sont faciles à comprendre. Alors que 700 emplois ont été supprimés aux États-Unis, les chiffres sont en berne partout. En France les ventes sont passées de 9 144 en 2018 à 6 614 en 2020. Une tendance accentuée par la guerre commerciale que se sont livrés Bruxelles et Washington. Mais si cette dernière devrait cesser, le plan reste le même.
« La firme a également lancé un vélo à assistance électrique et envisage de diffuser une gamme de scooters, électriques eux aussi. La volonté de bousculer sa propre image rejaillit sur certains modèles classiques, comme la toute nouvelle Pan America 1250. Une machine capable de s’aventurer loin du bitume, qui marque l’entrée de la marque américaine dans le monde des « customs » en adoptant une esthétique et des solutions techniques, comme la transmission par chaîne et non par courroie, à contre-courant de la doxa Harley. Autre axe de diversification : une série de machines de moyenne cylindrée pour le marché asiatique » ajoute Le Monde.
Un premier modèle électrique plus abordable doit être présenté. Conscient du risque de froisser les aficionados de la marque, l’entreprise a tranché. Et puisque les fans de la première heure n’arrivent pas à maintenir à flot Harley Davidson, leur opinion ne compte pas.