Pourquoi une fusion entre Stellantis et Tesla ?
Depuis 2025, l'Union européenne impose un seuil maximal de 81 g/km de CO2 pour les nouvelles immatriculations. Les constructeurs dépassant ce seuil s'exposent à des amendes de 95 euros par gramme excédentaire et par véhicule vendu. Stellantis, avec sa forte dépendance aux véhicules thermiques, aurait risqué des milliards d'euros en pénalités.
Tesla, à l'inverse, bénéficie d’un surplus de crédits CO2 grâce à sa production exclusivement électrique. Ces crédits permettent de réduire artificiellement les moyennes d’émissions des constructeurs en unissant leurs résultats. En s'associant avec Tesla, Stellantis dilue ses émissions dans celles de Tesla pour éviter les sanctions.
Tesla, à l'inverse, bénéficie d’un surplus de crédits CO2 grâce à sa production exclusivement électrique. Ces crédits permettent de réduire artificiellement les moyennes d’émissions des constructeurs en unissant leurs résultats. En s'associant avec Tesla, Stellantis dilue ses émissions dans celles de Tesla pour éviter les sanctions.
Les intérêts de cette fusion
Pour Tesla, ce partenariat avec Stellantis représente une manne financière non négligeable. Depuis 2009, le constructeur californien a généré près de 9 milliards d’euros grâce à la vente de crédits CO2. Ce système, qui lui permet de capitaliser sur son avance technologique et sa production exclusivement électrique, consolide son statut de leader incontesté de la mobilité durable. En fournissant des crédits à ses concurrents, Tesla ne se contente pas d’accumuler des revenus : il renforce également son influence sur le marché et s'impose comme un partenaire indispensable dans la transition énergétique.
Pour Stellantis, cette collaboration offre un répit stratégique face aux lourdes sanctions financières imposées par les normes européennes. Sans cet accord, le groupe aurait été exposé à des amendes pouvant atteindre plusieurs milliards d’euros. En rachetant les crédits de Tesla, Stellantis se donne le temps de réorienter sa production vers des véhicules électriques et hybrides, tout en évitant de plomber ses finances. Ce partenariat permet également au groupe de soigner son image auprès du public et des régulateurs, en montrant un engagement apparent pour la réduction des émissions, même si le véritable effort est encore à venir.
Pour Stellantis, cette collaboration offre un répit stratégique face aux lourdes sanctions financières imposées par les normes européennes. Sans cet accord, le groupe aurait été exposé à des amendes pouvant atteindre plusieurs milliards d’euros. En rachetant les crédits de Tesla, Stellantis se donne le temps de réorienter sa production vers des véhicules électriques et hybrides, tout en évitant de plomber ses finances. Ce partenariat permet également au groupe de soigner son image auprès du public et des régulateurs, en montrant un engagement apparent pour la réduction des émissions, même si le véritable effort est encore à venir.