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Nestlé quitte le navire des pizzas surgelés. Après le scandale sanitaire qui a contaminé une cinquantaine de personnes et causé la mort de deux enfants, le géant alimentaire suisse a lancé un plan de désengagement. « Le géant suisse s’apprête à créer une coentreprise avec le fonds PAI Partners pour cette activité réalisant 400 millions de francs suisses (410 millions d’euros) avec les marques Wagner, Buitoni et Garden Gourmet distribuées en Allemagne, Italie, France, Espagne, Suisse, Portugal, Autriche, Belgique et Pays-Bas. Soumise au feu vert des Autorités de la concurrence, l’opération devrait être finalisée d’ici fin 2023. «Nestlé conservera une participation minoritaire avec des droits de vote égaux à ceux de PAI Partners», détaille le géant de Vevey. L’entreprise aura son siège en Allemagne et exploitera deux sites de production, à Nonnweiler (Allemagne et Benevento (Italie) » explique Le Figaro .
Déjà symbole de la malbouffe, les pizzas surgelés ont pris de plein fouet ce scandale sanitaire. L’annonce tombe après celle de la fermeture de l’usine de Caudry dans le Nord où les pizzas contaminées avaient été produites. Mais aussi après l’officialisation d’un accord de dédommagement des familles. Mais dans sa communication le groupe veut surtout laisser transparaitre le fait qu’il y a aussi une approche stratégique du secteur, relève Le Figaro : « Avant même le scandale Buitoni, dont l’impact se fait surtout ressentir sur le marché français, les ventes de pizzas surgelées étaient, depuis plusieurs années, sous pression en Europe. D’une part, les consommateurs tendent à privilégier des produits plus sains ; d’autre part, Nestlé souffre de la double concurrence, de plus en plus intense, des marques de distributeurs (MDD) et d’acteurs comme l’allemand Dr. Oetker. Après avoir effectué une « revue stratégique » sur ce segment, «nous avons conclu qu’un partenariat avec PAI constituerait la meilleure plateforme pour développer tout leur potentiel», résume Marco Settembri, à la tête des activités de Nestlé en Europe, tout en soulignant une catégorie «compétitive et dynamique». »
Déjà symbole de la malbouffe, les pizzas surgelés ont pris de plein fouet ce scandale sanitaire. L’annonce tombe après celle de la fermeture de l’usine de Caudry dans le Nord où les pizzas contaminées avaient été produites. Mais aussi après l’officialisation d’un accord de dédommagement des familles. Mais dans sa communication le groupe veut surtout laisser transparaitre le fait qu’il y a aussi une approche stratégique du secteur, relève Le Figaro : « Avant même le scandale Buitoni, dont l’impact se fait surtout ressentir sur le marché français, les ventes de pizzas surgelées étaient, depuis plusieurs années, sous pression en Europe. D’une part, les consommateurs tendent à privilégier des produits plus sains ; d’autre part, Nestlé souffre de la double concurrence, de plus en plus intense, des marques de distributeurs (MDD) et d’acteurs comme l’allemand Dr. Oetker. Après avoir effectué une « revue stratégique » sur ce segment, «nous avons conclu qu’un partenariat avec PAI constituerait la meilleure plateforme pour développer tout leur potentiel», résume Marco Settembri, à la tête des activités de Nestlé en Europe, tout en soulignant une catégorie «compétitive et dynamique». »