Creative Commons PIxabay
L'évaluation d'une dépense par rapport à sa part du PIB est un indice très évocateur. Et de ce point de vue, les rapports de l'OCDE permettent de saisir des grandes tendances. "Les indicateurs de l'OCDE montrent que les États-Unis ont dépensé le plus en soins de santé en 2018, avec 16.9 % de leur PIB, juste devant la Suisse, qui a dépensé l'équivalent de 12.2 % de son PIB", explique dans un communiqué l'Organisation de Coopération et de Développement économique, qui ajoute que "Viennent ensuite l'Allemagne, la France, la Suède et le Japon, qui ont tous dépensé près de 11 % de leur PIB, tandis que quelques pays ont enregistré des dépenses de santé inférieures à 6 % de leur PIB, notamment le Mexique, la Lettonie, le Luxembourg et la Turquie, avec un taux à 4.2 %."
La réalité économique de la santé dans des pays où l'espérance de vie est très élevée est une évidence qui va continuer à s'imposer à nous. Ainsi pour les pays de l'OCDE, les dépenses de santé vont augmenter plus vite que le PIB. Avec une augmentation de la part du PIB de près de deux points : 8,8% en 2018 contre une anticipation de 10,2% en 2030.
On apprend par ailleurs que cette part du PIB a aussi une répercussion importante sur l'emploi. Les systèmes de santé et de protection sociale emploient aujourd'hui plus de travailleurs que jamais auparavant avec environ un emploi sur dix dans les pays de l'OCDE.
S'il s'agit avant tout d'une affaire politique et de gouvernement, l'OCDE suggère quelques pistes pour atténuer cette tendance lourde : "Le transfert de tâches des médecins vers les infirmiers et d'autres professionnels de santé peut atténuer la pression des coûts et permettre de réaliser des gains d'efficience. Améliorer la sécurité des patients est non seulement bénéfique pour la santé, mais cela peut aussi permettre de réaliser des économies. Près de 5 % des patients hospitalisés ont contracté une infection nosocomiale en 2015-17", conclue le communiqué de l'organisation internationale.
La réalité économique de la santé dans des pays où l'espérance de vie est très élevée est une évidence qui va continuer à s'imposer à nous. Ainsi pour les pays de l'OCDE, les dépenses de santé vont augmenter plus vite que le PIB. Avec une augmentation de la part du PIB de près de deux points : 8,8% en 2018 contre une anticipation de 10,2% en 2030.
On apprend par ailleurs que cette part du PIB a aussi une répercussion importante sur l'emploi. Les systèmes de santé et de protection sociale emploient aujourd'hui plus de travailleurs que jamais auparavant avec environ un emploi sur dix dans les pays de l'OCDE.
S'il s'agit avant tout d'une affaire politique et de gouvernement, l'OCDE suggère quelques pistes pour atténuer cette tendance lourde : "Le transfert de tâches des médecins vers les infirmiers et d'autres professionnels de santé peut atténuer la pression des coûts et permettre de réaliser des gains d'efficience. Améliorer la sécurité des patients est non seulement bénéfique pour la santé, mais cela peut aussi permettre de réaliser des économies. Près de 5 % des patients hospitalisés ont contracté une infection nosocomiale en 2015-17", conclue le communiqué de l'organisation internationale.