ILD
La réunion des syndicats de la SNCF le 15 mars était très attendue. Face à la réforme et aux désaccords profonds qui les opposent au gouvernement et à leur direction, les représentants du personnel ont mis au point leur stratégie. Plutôt que de s’épuiser dans un mouvement trop intense et risquer le découragement, ils optent pour un plan inédit avec une grève en intermittence.
A partir des 3 et 4 avril, le personnel se lancera dans un mouvement de grève de deux jours sur cinq jusqu’au 28 juin. Avec une reprise de trois jours entre chaque mouvement, les syndicats visent donc 36 jours de grève. « Les organisations syndicales constatent que face à un gouvernement autoritaire, il sera nécessaire d’être en capacité de tenir un conflit intensif sur une très longue durée » a affirmé le représentant de la CGT à la SNCF, Laurent Brun.
Reste à savoir si ce mode de fonctionnement va permettre de mobiliser de manière constante un nombre suffisant de travailleurs pour peser dans la balance. C’est le risque pour les syndicats qui se lancent dans une configuration inédite. « Reste que la mobilisation s’annonce puissante, du moins à ses débuts. Les prévisions pour la manifestation du 22 mars à Paris – qui n’est pas une grève puisque les trains circuleront – ont été revues à la hausse et les syndicats espèrent la présence de 25 000 cheminots – soit presque un sur cinq. Selon les premières estimations de la SNCF, très peu de trains devraient rouler » commente le journal Le Monde .
La grève longue durée n’est finalement pas une surprise tant le dialogue est stérile entre les syndicats et le gouvernement depuis l’annonce des réformes. Le quotidien français note avec justesse que le conflit s’annonce tendu tant on peine à identifier ce que chaque camp est prêt à concéder : « Mais au fond la question reste entière : sur quel point des opinions aussi opposées que celles du gouvernement et des syndicats pourront-elles trouver un compromis ? Les observateurs les plus avisés pensent qu’une négociation fructueuse sur un futur accord de branche pourrait débloquer la situation. » Un statut de cheminot qui ne dirait pas son nom donc.
A partir des 3 et 4 avril, le personnel se lancera dans un mouvement de grève de deux jours sur cinq jusqu’au 28 juin. Avec une reprise de trois jours entre chaque mouvement, les syndicats visent donc 36 jours de grève. « Les organisations syndicales constatent que face à un gouvernement autoritaire, il sera nécessaire d’être en capacité de tenir un conflit intensif sur une très longue durée » a affirmé le représentant de la CGT à la SNCF, Laurent Brun.
Reste à savoir si ce mode de fonctionnement va permettre de mobiliser de manière constante un nombre suffisant de travailleurs pour peser dans la balance. C’est le risque pour les syndicats qui se lancent dans une configuration inédite. « Reste que la mobilisation s’annonce puissante, du moins à ses débuts. Les prévisions pour la manifestation du 22 mars à Paris – qui n’est pas une grève puisque les trains circuleront – ont été revues à la hausse et les syndicats espèrent la présence de 25 000 cheminots – soit presque un sur cinq. Selon les premières estimations de la SNCF, très peu de trains devraient rouler » commente le journal Le Monde .
La grève longue durée n’est finalement pas une surprise tant le dialogue est stérile entre les syndicats et le gouvernement depuis l’annonce des réformes. Le quotidien français note avec justesse que le conflit s’annonce tendu tant on peine à identifier ce que chaque camp est prêt à concéder : « Mais au fond la question reste entière : sur quel point des opinions aussi opposées que celles du gouvernement et des syndicats pourront-elles trouver un compromis ? Les observateurs les plus avisés pensent qu’une négociation fructueuse sur un futur accord de branche pourrait débloquer la situation. » Un statut de cheminot qui ne dirait pas son nom donc.