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Emmanuel Macaron va rejoindre Mohammed VI ce jeudi 15 novembre pour inaugurer la première ligne grande vitesse sur le continent africain. Les 200 kilomètres qui relient les villes de Tanger et Kenitra ont été construites avec l’aide de la SNCF et seront équipés par des rames fabriquées par Alstom.
« Depuis le début des travaux en 2011, il aura fallu poser 700 000 traverses, 1 600 tonnes de ballast, 7 400 poteaux caténaires mais aussi la construction de 12 viaducs, 169 ponts-routes… Elle permettra de relier Casablanca et Tanger en 2h10, contre 5 heures actuellement. La date effective de mise en service pour les voyageurs ordinaires n’est toujours pas connue ; Le 4 mai, un train d’essai conduit par un cheminot marocain a atteint la vitesse de 357 km/h entre Tanger (nord) et Kenitra (ouest), en établissant un record de vitesse sur des lignes ferroviaires au sein du continent africain » précise Le Parisien – Aujourd’hui en France.
Le projet est mis en avant comme un exemple à suivre pour d’autres pays africains alors que les infrastructures sont un enjeu continental. « Cette ligne devrait pouvoir transporter six millions de passagers après trois ans d’exploitation. Le coût de la LGV, financé à 50 % par la France via différents prêts, s’élève à environ deux milliards d’euros, soit près de 15 % de plus que les estimations initiales. Reste que cette ligne est considérée comme une vitrine pour le développement économique du royaume mais aussi pour le savoir-faire des entreprises françaises qui cherchent à se développer sur ce continent » ajoute le quotidien.
Reste à savoir quel modèle économique est possible pour ces lignes à grande vitesse. Comment rentabiliser les coûts tout en garantissant que ce moyen de transport soit accessible aux populations ? Un casse-tête que la SNCF n’a pas réussi à résoudre en France où le PIB par habitant est tout autre.
« Depuis le début des travaux en 2011, il aura fallu poser 700 000 traverses, 1 600 tonnes de ballast, 7 400 poteaux caténaires mais aussi la construction de 12 viaducs, 169 ponts-routes… Elle permettra de relier Casablanca et Tanger en 2h10, contre 5 heures actuellement. La date effective de mise en service pour les voyageurs ordinaires n’est toujours pas connue ; Le 4 mai, un train d’essai conduit par un cheminot marocain a atteint la vitesse de 357 km/h entre Tanger (nord) et Kenitra (ouest), en établissant un record de vitesse sur des lignes ferroviaires au sein du continent africain » précise Le Parisien – Aujourd’hui en France.
Le projet est mis en avant comme un exemple à suivre pour d’autres pays africains alors que les infrastructures sont un enjeu continental. « Cette ligne devrait pouvoir transporter six millions de passagers après trois ans d’exploitation. Le coût de la LGV, financé à 50 % par la France via différents prêts, s’élève à environ deux milliards d’euros, soit près de 15 % de plus que les estimations initiales. Reste que cette ligne est considérée comme une vitrine pour le développement économique du royaume mais aussi pour le savoir-faire des entreprises françaises qui cherchent à se développer sur ce continent » ajoute le quotidien.
Reste à savoir quel modèle économique est possible pour ces lignes à grande vitesse. Comment rentabiliser les coûts tout en garantissant que ce moyen de transport soit accessible aux populations ? Un casse-tête que la SNCF n’a pas réussi à résoudre en France où le PIB par habitant est tout autre.