Depuis 2003, rappelle la presse dans son ensemble, 26 000 départs non remplacés ont été enregistrés à la SNCF qui emploie 150 000 personnes. Avec l’annonce de 1 200 postes pour 2017, soit 0,8% des effectifs, la direction s’est heurtée à une forte opposition. Ces prévisions ont été présentées aux organisations syndicales mercredi après-midi lors du comité central du groupe public ferroviaire. Celles-ci ont émis un avis négatif, seulement consultatif.
48 milliards d’euros de dettes
Depuis 2003, plus de 26.000 départs n'ont pas été remplacés à la SNCF, qui compte au total 150.000 salariés. L'an dernier, le projet de budget 2016 avait programmé 1.400 suppressions de postes (-1%). « Chaque année des postes sont supprimés et cela se traduit par une baisse de la qualité du service public et par des agents en souffrance » explique Roland Fourneray, représentant de la CGT, cité par l'AFP. Selon le représentant syndical les annonces sont toujours en dessous de la réalité. Contre les 1 400 postes en moins annoncés pour 2016, 2 000 postes auraient été supprimés en réalité.
La direction explique de son côté que les suppressions de postes sont largement équilibrées par des gains de productivité de l’ordre de 2% par an. Avec une date qui devrait atteindre le chiffre ahurissant de 48 milliards d’euros, les arguments en faveur d’un statu quo ont cependant du mal à se faire audible.