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Le 1er juillet prochain, Luca de Meo prendra le poste de directeur général de Renault. Débauché de Volkswagen, il lance une campagne de séduction des salariés du groupe quelques jours avant sa prise de fonction. « Le nouveau directeur général de Renault, Luca de Meo, qui prendra ses fonctions le 1er juillet, s'est dit "confiant" vendredi sur la capacité de redressement du constructeur automobile français en difficulté, lors de l'assemblée générale annuelle des actionnaires. Luca de Meo, recruté auprès du groupe Volkswagen, dont il a redressé la marque espagnole Seat, a commencé ces derniers jours à visiter des sites de l'entreprise en France. Il prenait la parole publiquement pour la première fois en tant que futur dirigeant de la société, lors de cette réunion à huis clos retransmise sur internet » rapporte La Tribune .
Le message optimiste sur la capacité du groupe à faire face à la crise ne change pas grand-chose au problème de fond. Renault est dans une situation complexe de surcapacité de production et Luca de Meo a été recruté pour faire face à cela. Or, le plan est déjà prévisible ses grandes lignes ont été annoncées. « Plombé par des surcapacités de production, Renault, qui était en difficulté financière avant même la crise du Covid-19, s'est engagé dans un plan d'économies de 2 milliards d'euros sur trois ans qui prévoit 15.000 suppressions d'emplois dans le monde, dont 4.600 en France » ajoute le journal économique.
De ce point de vue, les déclarations de Luca de Meo sont en décalage avec les inquiétudes des salariés. Car si lui parle de l’avenir de la marque lorsqu’il explique être optimiste, c’est concernant leurs emplois qu’ils sont inquiets. « Le manager de 52 ans, francophone et polyglotte, est très attendu chez Renault. Arrivé il y a quatre ans à la tête de Seat, alors en perte de vitesse, Luca de Meo a conduit la marque vers les sommets, avec un record de ventes en 2019, pour la deuxième année consécutive, avec plus de 574.000 véhicules écoulés. Après avoir commencé sa carrière chez Renault, il avait rejoint Toyota, puis Fiat, où il s'est illustré en orchestrant la renaissance de la Fiat 500. Arrivé chez Volkswagen en 2009, il avait notamment dirigé le marketing d'Audi » appuie La Tribune.
Le message optimiste sur la capacité du groupe à faire face à la crise ne change pas grand-chose au problème de fond. Renault est dans une situation complexe de surcapacité de production et Luca de Meo a été recruté pour faire face à cela. Or, le plan est déjà prévisible ses grandes lignes ont été annoncées. « Plombé par des surcapacités de production, Renault, qui était en difficulté financière avant même la crise du Covid-19, s'est engagé dans un plan d'économies de 2 milliards d'euros sur trois ans qui prévoit 15.000 suppressions d'emplois dans le monde, dont 4.600 en France » ajoute le journal économique.
De ce point de vue, les déclarations de Luca de Meo sont en décalage avec les inquiétudes des salariés. Car si lui parle de l’avenir de la marque lorsqu’il explique être optimiste, c’est concernant leurs emplois qu’ils sont inquiets. « Le manager de 52 ans, francophone et polyglotte, est très attendu chez Renault. Arrivé il y a quatre ans à la tête de Seat, alors en perte de vitesse, Luca de Meo a conduit la marque vers les sommets, avec un record de ventes en 2019, pour la deuxième année consécutive, avec plus de 574.000 véhicules écoulés. Après avoir commencé sa carrière chez Renault, il avait rejoint Toyota, puis Fiat, où il s'est illustré en orchestrant la renaissance de la Fiat 500. Arrivé chez Volkswagen en 2009, il avait notamment dirigé le marketing d'Audi » appuie La Tribune.