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Depuis le premier jour de l’annonce de l’arrestation de Carlos Ghosn, le gouvernement français marche sur des œufs. Actionnaire de Renault, le gouvernement a vu d’un œil inquiet cette affaire qui mêle justice et business dans un contexte d’alliance franco-japonais délicat. Après la nomination de Jean-Dominique Sénard à la présidence de Renault et Thierry Bolloré à la direction générale, Emmanuel Macron a fait savoir qu’il était inquiet pour les intérêts du groupe. « « Nous sommes vigilants à ce que les équilibres de l’alliance soient préservés », a déclaré le chef de l’Etat au cours d’une rencontre avec la presse au premier jour de sa visite en Egypte. « Je ne crois pas du tout que ce qui se passe, qui est un cas individuel, soit de nature à renverser les équilibres de l’alliance » franco-japonaise, qui a « montré sa stabilité », a-t-il ajouté » rapporte 20 Minutes .
D’un point de vue très factuel, Renault contrôle toujours 43% de Nissan, quand la marque japonaise détient 15% de Renault et 34 de Mitsubishi. Mais la personnalité et l’influence de Carlos Ghosn sur l’alliance était vue par beaucoup d’observateurs comme le ciment entre les trois groupes. Sa chute laisse donc craindre un recul significatif de l’influence de la marque du losange, d’autant que l’affaire Ghosn va susciter beaucoup de méfiance chez les partenaires du constructeur.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a affirmé qu’il avait abordé la question du traitement de Carlos Ghosn par la justice japonaise. En détention préventive depuis novembre, l’ancien PDG est dans une situation qui surprend beaucoup à Paris, où pour ce type de délits présumés, la détention préventive n’a pas lieu d’être. « Je voudrais m’abstenir de dévoiler la teneur des discussions entre les deux dirigeants. Mais les enquêtes sont menées par des unités pleinement indépendantes selon des procédures appropriées basées sur des décisions de nature uniquement judiciaire », a déclaré le porte-parole du gouvernement japonais Yoshihide Suga, cité par 20 Minutes.
D’un point de vue très factuel, Renault contrôle toujours 43% de Nissan, quand la marque japonaise détient 15% de Renault et 34 de Mitsubishi. Mais la personnalité et l’influence de Carlos Ghosn sur l’alliance était vue par beaucoup d’observateurs comme le ciment entre les trois groupes. Sa chute laisse donc craindre un recul significatif de l’influence de la marque du losange, d’autant que l’affaire Ghosn va susciter beaucoup de méfiance chez les partenaires du constructeur.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a affirmé qu’il avait abordé la question du traitement de Carlos Ghosn par la justice japonaise. En détention préventive depuis novembre, l’ancien PDG est dans une situation qui surprend beaucoup à Paris, où pour ce type de délits présumés, la détention préventive n’a pas lieu d’être. « Je voudrais m’abstenir de dévoiler la teneur des discussions entre les deux dirigeants. Mais les enquêtes sont menées par des unités pleinement indépendantes selon des procédures appropriées basées sur des décisions de nature uniquement judiciaire », a déclaré le porte-parole du gouvernement japonais Yoshihide Suga, cité par 20 Minutes.