Le baromètre du cabinet Ernest & Young a d’abord suscité l’excitation générale : en 2014 la France aurait accueilli un nombre record d’investissements étrangers. En effet, explique le cabinet avec 608 projets d’extension ou d’implantation, les investissements ont connu une hausse de 18% par rapport à 2013.
Si l’on compare ces résultats au reste de l’Europe c’est d’autant plus encourageant que la progression moyenne est de 10%. « Sur les sites industriels, la France est même depuis 15 ans la première destination en Europe et l'est restée en 2014. Suivent le Royaume Uni, l'Allemagne, la Pologne et la Russie » ajoute le site de la radio Europe 1.
Si l’on compare ces résultats au reste de l’Europe c’est d’autant plus encourageant que la progression moyenne est de 10%. « Sur les sites industriels, la France est même depuis 15 ans la première destination en Europe et l'est restée en 2014. Suivent le Royaume Uni, l'Allemagne, la Pologne et la Russie » ajoute le site de la radio Europe 1.
Le coût du travail en question
« En revanche, alors que ces projets s'accompagnent en moyenne d'une hausse de 12% des emplois créés, la France a vu ces investissements créer 11% d'emplois en moins que l'an dernier » s’empresse d’ajouter Europe 1. A l’image des autres média qui ont commenté le baromètre, la radio française s’étonne de l’autre record de la France qui est l’un des pays où les effets sur l’emploi des investissements sont les plus faibles.
Pour expliquer ce phénomène, Ernest & Young montre qu’en France la plupart des investissements sont des extensions d’infrastructures ou d’usines existantes au lieu de créations de sites. Le coût du travail français étant encore très élevé, les investisseurs étrangers font peu le choix d’embaucher dans l’Hexagone. Autre élément sensible et lié à la fiscalité, la France arrive seulement en cinquième position dans le choix d’implantation des sièges sociaux derrière le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Irlande et le Pays-Bas.
Les auteurs de l’étude estiment que le gouvernement doit aller plus loin en termes de simplification et d’allègement du coût du travail pour attirer les investissements chinois et indiens, vecteurs d’emplois.
Pour expliquer ce phénomène, Ernest & Young montre qu’en France la plupart des investissements sont des extensions d’infrastructures ou d’usines existantes au lieu de créations de sites. Le coût du travail français étant encore très élevé, les investisseurs étrangers font peu le choix d’embaucher dans l’Hexagone. Autre élément sensible et lié à la fiscalité, la France arrive seulement en cinquième position dans le choix d’implantation des sièges sociaux derrière le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Irlande et le Pays-Bas.
Les auteurs de l’étude estiment que le gouvernement doit aller plus loin en termes de simplification et d’allègement du coût du travail pour attirer les investissements chinois et indiens, vecteurs d’emplois.