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Avec un appel d’offre de 88 avions de combats, l’appel d’offres Canadien est incontournable. Et pourtant, après avoir été inscrit dans la petite liste des candidats, Dassault Aviation a finalement retiré son Rafale. C’est ce que révèle l’agence de presse Reuters s’appuyant sur « trois sources au fait du dossier ». La dépêche ajoute que le groupe français craint de ne pas répondre aux « exigences de sécurité requises ».
Si à prime abord, la nouvelle surprend – tant les contrats de ce type sont rares et cruciaux pour les fabricants – en prenant un peu de recul la situation s’éclaire. « La France n'appartient pas à l'alliance des "Five eyes" (les "Cinq yeux") formée entre les services de renseignement des Etats-Unis, de l'Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni, ce qui aurait compliqué les opérations avec les forces américaines, ont ajouté les sources » précise Reuters.
Dans ce secteur si particulier de la défense, tout en respectant les règles du commerce internationales, les dés sont toujours un peu pipés. Depuis l’annonce de cet appel d’offres, les connaisseurs du secteur affirment que l’armée de l’air canadienne va vraisemblablement confirmer son tropisme pour des appareils américains : le F-35 de Lockheed Martin ou le F-18 Super Hornet de Boeing.
Avec l’abandon de Dassault Aviation, quatre groupes restent en lice. Outre les deux américains, Saab AB et Eurofighter sont encore sur les rangs pour décrocher le contrat estimé à une quinzaine de milliards de dollars. « Le groupe suédois Saab AB, l'un des quatre candidats restants, est confronté au même défi que Dassault Aviation avec son avion de combat Gripen. La Grande-Bretagne, membre du groupe des "Five eyes", appuie le consortium Eurofighter auquel participe Airbus. Le Canada devrait publier en mai 2019 le cahier des charges final » conclue la dépêche.
Si à prime abord, la nouvelle surprend – tant les contrats de ce type sont rares et cruciaux pour les fabricants – en prenant un peu de recul la situation s’éclaire. « La France n'appartient pas à l'alliance des "Five eyes" (les "Cinq yeux") formée entre les services de renseignement des Etats-Unis, de l'Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni, ce qui aurait compliqué les opérations avec les forces américaines, ont ajouté les sources » précise Reuters.
Dans ce secteur si particulier de la défense, tout en respectant les règles du commerce internationales, les dés sont toujours un peu pipés. Depuis l’annonce de cet appel d’offres, les connaisseurs du secteur affirment que l’armée de l’air canadienne va vraisemblablement confirmer son tropisme pour des appareils américains : le F-35 de Lockheed Martin ou le F-18 Super Hornet de Boeing.
Avec l’abandon de Dassault Aviation, quatre groupes restent en lice. Outre les deux américains, Saab AB et Eurofighter sont encore sur les rangs pour décrocher le contrat estimé à une quinzaine de milliards de dollars. « Le groupe suédois Saab AB, l'un des quatre candidats restants, est confronté au même défi que Dassault Aviation avec son avion de combat Gripen. La Grande-Bretagne, membre du groupe des "Five eyes", appuie le consortium Eurofighter auquel participe Airbus. Le Canada devrait publier en mai 2019 le cahier des charges final » conclue la dépêche.