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L’idée est bonne mais son coût est-il justifié ? Il suffit de prendre le métro près d’une gare ou près d’un parc qui attire les familles pour s’en convaincre : les tourniquets ne sont pas pratiques. Au-delà des valises et des poussettes, les tourniquets sont vieillissants et régulièrement sources de pannes. Raison pour laquelle Jean Castex, patron de la RATP, ne cache pas son envie de les faire disparaitre et les remplacer.
« Le PDG de la RATP veut donc accélérer le remplacement de tous les tourniquets par des portes automatiques. Seul bémol, cela ne dépend pas que de lui. La Régie est l’opérateur du métro, mais c’est Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports, présidée par Valérie Pécresse, présidente de la région, qui fixe les priorités et, surtout, les finances ! Or IDFM a tiré la sonnette d’alarme en décembre 2022, puis de nouveau en janvier, en prévenant qu’elle manquait de moyens. L’Etat lui doit 200 millions d’euros pour couvrir les dépenses des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et, surtout, il n’a pas prévu les ressources nécessaires pour faire face à l’exploitation des lignes de métros supplémentaires créées par la Société du Grand Paris, qui se chiffrent en milliards » rapporte Le Monde.
« Pour toute réponse, le ministre des transports, Clément Beaune, a demandé à l’Inspection des finances et à celle du développement durable d’évaluer les besoins en allant voir tous les opérateurs. Lorsqu’il a reçu les inspecteurs, Jean Castex a mis la fin des tourniquets en haut d’une longue liste ! Le coût de leur remplacement est chiffré à 60 millions d’euros. Il est déjà prévu de les retirer dans plusieurs stations (Trocadéro, Porte de Saint Cloud, La Défense...) avant les Jeux, pour fluidifier le trafic. Les recommandations des Inspections sont attendues fin avril » explique le quotidien.
Lire ici en intégralité l’article du « Monde »
« Le PDG de la RATP veut donc accélérer le remplacement de tous les tourniquets par des portes automatiques. Seul bémol, cela ne dépend pas que de lui. La Régie est l’opérateur du métro, mais c’est Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports, présidée par Valérie Pécresse, présidente de la région, qui fixe les priorités et, surtout, les finances ! Or IDFM a tiré la sonnette d’alarme en décembre 2022, puis de nouveau en janvier, en prévenant qu’elle manquait de moyens. L’Etat lui doit 200 millions d’euros pour couvrir les dépenses des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et, surtout, il n’a pas prévu les ressources nécessaires pour faire face à l’exploitation des lignes de métros supplémentaires créées par la Société du Grand Paris, qui se chiffrent en milliards » rapporte Le Monde.
« Pour toute réponse, le ministre des transports, Clément Beaune, a demandé à l’Inspection des finances et à celle du développement durable d’évaluer les besoins en allant voir tous les opérateurs. Lorsqu’il a reçu les inspecteurs, Jean Castex a mis la fin des tourniquets en haut d’une longue liste ! Le coût de leur remplacement est chiffré à 60 millions d’euros. Il est déjà prévu de les retirer dans plusieurs stations (Trocadéro, Porte de Saint Cloud, La Défense...) avant les Jeux, pour fluidifier le trafic. Les recommandations des Inspections sont attendues fin avril » explique le quotidien.
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