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Tout est politique à sept mois de la présidentielle. Et cela s’est vérifié avec les excitations qui ont accompagné l’annonce de la hausse record des prix du gaz. Suffisamment en tout cas pour que le Premier ministre annonce une réaction forte de l’exécutif. « Jeudi soir, le premier ministre Jean Castex a annoncé qu'il allait « bloquer les prix du gaz » jusqu'en avril grâce à un « bouclier tarifaire ». « Nous avons à gérer une bosse » exceptionnelle des prix du gaz cet hiver, a expliqué le premier ministre. Cette « bosse » des prix devrait s'estomper au printemps. « En avril, les prix vont dégringoler », avec le retour des beaux jours, prévoit Jean Castex » relève Le Figaro .
Ce qui est en fait un différé de paiement ne concerne pas la hausse de 12,8% effective le 1er octobre. Mais le Premier ministre promet que ce sera la dernière après qu’une première augmentation de 25% soit enregistrée l’été dernier. « Mi-septembre, le chef du gouvernement avait annoncé un versement exceptionnel de 100 euros en décembre pour les 5,8 millions de bénéficiaires modestes du chèque énergie. Las, cela est déjà aujourd'hui insuffisant. Sans le « bouclier tarifaire », les trois millions de Français souscrivant au tarif régulé du gaz auraient vu leur facture s'envoler d'encore 30 % d'ici la fin de l'année » précise l’article.
Quant à l’augmentation, elle sera bien payée par les consommateurs mais de façon échelonnée sur plusieurs mois voire plus d’une année : « Les Français pourraient donc avoir à payer le « bouclier tarifaire » jusqu'à l'hiver prochain, via des baisses de tarifs moins fortes qu'en temps normal. Et si, par malheur, les prix du gaz ne diminuent pas suffisamment pour absorber le coût du lissage, le gouvernement baissera les taxes pour que les Français ne soient pas pénalisés. » En tout cas il n’y aura pas de nouvelle augmentation avant les élections.
Ce qui est en fait un différé de paiement ne concerne pas la hausse de 12,8% effective le 1er octobre. Mais le Premier ministre promet que ce sera la dernière après qu’une première augmentation de 25% soit enregistrée l’été dernier. « Mi-septembre, le chef du gouvernement avait annoncé un versement exceptionnel de 100 euros en décembre pour les 5,8 millions de bénéficiaires modestes du chèque énergie. Las, cela est déjà aujourd'hui insuffisant. Sans le « bouclier tarifaire », les trois millions de Français souscrivant au tarif régulé du gaz auraient vu leur facture s'envoler d'encore 30 % d'ici la fin de l'année » précise l’article.
Quant à l’augmentation, elle sera bien payée par les consommateurs mais de façon échelonnée sur plusieurs mois voire plus d’une année : « Les Français pourraient donc avoir à payer le « bouclier tarifaire » jusqu'à l'hiver prochain, via des baisses de tarifs moins fortes qu'en temps normal. Et si, par malheur, les prix du gaz ne diminuent pas suffisamment pour absorber le coût du lissage, le gouvernement baissera les taxes pour que les Français ne soient pas pénalisés. » En tout cas il n’y aura pas de nouvelle augmentation avant les élections.