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Un nouveau bouclier à la hauteur des nouvelles hausses des prix. A quelques semaines des élections législatives, le gouvernement prévoit d’annonce une batterie de mesures qui seront inclues dans le projet de loi de finances rectificatives (PLFR) proposé à l’Assemblée nationale juste après le scrutin. « Le projet de loi de finances rectificative (PLFR), qui sera débattu par la nouvelle majorité cet été, contiendra non seulement les dispositifs et revalorisations destinés à freiner les effets de la hausse des prix de l’énergie, des carburants et de l’alimentation, ainsi que le triplement de la « prime Macron ». Mais il comportera aussi des promesses électorales d’Emmanuel Macron qui n’étaient pas attendues aussi rapidement, comme la suppression de la redevance audiovisuelle et un allègement de cotisations sociales pour les indépendants. Un paquet plus ambitieux que prévu donc, qui doit permettre à l’exécutif de conserver l’avantage politique à un mois des élections législatives des 12 et 19 juin, alors que le nouveau gouvernement se fait toujours attendre, freinant la création d’un véritable élan majoritaire » nous apprend Le Monde.
Ces mesures seront au cœur des arguments déployés par les candidats de la majorité. « Dans le détail, le texte prolongera le bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité jusqu’à fin 2022 (il devait s’éteindre à l’été), ainsi que la remise de 18 centimes par litre sur le carburant, qui a « vocation à être remplacée par un dispositif pérenne et ciblé » pour les gros rouleurs, précise le compte rendu du conseil des ministres. Le texte permettra aussi aux employeurs de tripler la prime Macron (jusqu’à 6 000 euros), il actera le dégel du point d’indice de la fonction publique, la revalorisation anticipée au 1er juillet des minima sociaux et des retraites (indexées sur l’inflation), ainsi que la mise en place d’un chèque alimentaire dont les contours sont encore flous. S’y ajouteront la suppression de la contribution à l’audiovisuel public, afin qu’elle soit effective dès cette année, et la baisse de cotisations pour les indépendants, pour un gain de 550 euros par an au niveau du SMIC » appuie le quotidien.
Quant à la maitrise des comptes publics, elle n’est pas à l’ordre du jour. Même si en coulisses, administrations et responsables concèdent que l’objectif de passer à moins de 3% du PIB pour 2027 reviendra à l’ordre du jour.
Ces mesures seront au cœur des arguments déployés par les candidats de la majorité. « Dans le détail, le texte prolongera le bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité jusqu’à fin 2022 (il devait s’éteindre à l’été), ainsi que la remise de 18 centimes par litre sur le carburant, qui a « vocation à être remplacée par un dispositif pérenne et ciblé » pour les gros rouleurs, précise le compte rendu du conseil des ministres. Le texte permettra aussi aux employeurs de tripler la prime Macron (jusqu’à 6 000 euros), il actera le dégel du point d’indice de la fonction publique, la revalorisation anticipée au 1er juillet des minima sociaux et des retraites (indexées sur l’inflation), ainsi que la mise en place d’un chèque alimentaire dont les contours sont encore flous. S’y ajouteront la suppression de la contribution à l’audiovisuel public, afin qu’elle soit effective dès cette année, et la baisse de cotisations pour les indépendants, pour un gain de 550 euros par an au niveau du SMIC » appuie le quotidien.
Quant à la maitrise des comptes publics, elle n’est pas à l’ordre du jour. Même si en coulisses, administrations et responsables concèdent que l’objectif de passer à moins de 3% du PIB pour 2027 reviendra à l’ordre du jour.