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Le salaire net horaire moyen diffère fortement d'une zone d'emploi à l'autre en France métropolitaine, il varie même quasiment du simple au double entre Saint-Flour dans le Cantal (10,4 euros) et Paris (19,1 euros) en 2012. C'est surtout dans les zones d'emploi des grandes métropoles et de grandes villes que les salaires sont les plus élevés en moyenne, même une fois prises en compte les différences de qualification et de catégorie socioprofessionnelle.
Même si elle semble jouer un rôle positif sur les salaires au premier abord, la densité de l'emploi ne suffit pas à expliquer les différences de salaire. Lorsque l'on prend en compte les principales caractéristiques des marchés du travail locaux, son influence disparaît ou devient négative. La concentration des très diplômés dans les populations locales joue en revanche un rôle important sur le niveau des salaires et explique une bonne partie des écarts.
Les zones d'emploi des métropoles de province et du Bassin parisien sont les plus denses en diplômés du supérieur long. Le surcroît de salaire, attribuable à la forte concentration de diplômés dans ces zones par rapport à une zone moyenne, s'élève à environ 4 % pour les cadres et les professions intermédiaires et à 2 % pour les employés.
Cela ne veut pas dire pour autant que les salariés ont intérêt à quitter une zone d'emploi pour une autre dans le but d'améliorer leur salaire. Aux coûts de déménagement ou déplacements journaliers peut s'ajouter le surcoût de la vie dans les zones les plus denses en emplois et en diplômés, en particulier le prix du logement.
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Même si elle semble jouer un rôle positif sur les salaires au premier abord, la densité de l'emploi ne suffit pas à expliquer les différences de salaire. Lorsque l'on prend en compte les principales caractéristiques des marchés du travail locaux, son influence disparaît ou devient négative. La concentration des très diplômés dans les populations locales joue en revanche un rôle important sur le niveau des salaires et explique une bonne partie des écarts.
Les zones d'emploi des métropoles de province et du Bassin parisien sont les plus denses en diplômés du supérieur long. Le surcroît de salaire, attribuable à la forte concentration de diplômés dans ces zones par rapport à une zone moyenne, s'élève à environ 4 % pour les cadres et les professions intermédiaires et à 2 % pour les employés.
Cela ne veut pas dire pour autant que les salariés ont intérêt à quitter une zone d'emploi pour une autre dans le but d'améliorer leur salaire. Aux coûts de déménagement ou déplacements journaliers peut s'ajouter le surcoût de la vie dans les zones les plus denses en emplois et en diplômés, en particulier le prix du logement.
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