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Pas besoin du FMI pour savoir que l’inflation plombe la zone euro. En revanche, l’organisation internationale nous éclaire sur les conséquences à long terme de cette hausse des prix sur la croissance économique, et les perspectives ne sont pas bonnes. « La Chine devrait tirer la croissance mondiale, avec une progression attendue de son PIB de 5,2 % en 2023, avant un net ralentissement à 4,5 % en 2024. Mais c’est l’inflation qui retient tout particulièrement l’attention du FMI. Et pour cause : celle-ci ralentit plus lentement que prévu, malgré une forte remontée des taux d’intérêt dans le monde. Elle devrait se maintenir à 7 % en 2023, contre 8,4 % en 2022. C’est deux fois plus élevé qu’avant 2021, et bien au-delà des objectifs que s’étaient fixés tous les pays touchés. En Europe, la hausse des prix devrait dépasser les 10 % cette année (5,3 % pour la zone euro), après + 15,4 % en 2022 (+ 8,4 % en zone euro) », explique Le Monde qui relaye les analyses du FMI dans un long article.
Et le quotidien d’ajouter que « La croissance mondiale ralentit, avec, à l’horizon, une conjoncture de plus en plus incertaine. Dans ses dernières prévisions, publiées mardi 11 avril, le Fonds monétaire international (FMI) estime qu’elle ne devrait pas dépasser 2,8 % en 2023, contre 3,4 % en 2022. Le ralentissement est plus prononcé dans les économies avancées, particulièrement dans la zone euro, où la croissance décroche, passant de 3,5 % en 2022 à 0,8 % attendu en 2023. »
Les projections du FMI confirment les craintes exprimées par nombre d’analystes. Car si une partie de la richesse est consacrée aux dépenses essentielles, alimentation et énergie, les conséquences économiques sont évidentes. « De fait, dans les pays pauvres et émergents, les subventions des prix des denrées alimentaires représentent une part importante des dépenses publiques. L’Irak y a, par exemple, consacré 1,1 % de son PIB en 2022. Or, avec l’alourdissement du poids de la dette, qui a poussé les deux tiers des pays à bas revenu au bord du défaut de paiements, leurs marges de manœuvre budgétaires sont désormais limitées » ajoute Le Monde, s’appuyant également sur une note de l’agence Moodys datée du mardi 11 avril.
Lire en intégralité l’article du « Monde »
Et le quotidien d’ajouter que « La croissance mondiale ralentit, avec, à l’horizon, une conjoncture de plus en plus incertaine. Dans ses dernières prévisions, publiées mardi 11 avril, le Fonds monétaire international (FMI) estime qu’elle ne devrait pas dépasser 2,8 % en 2023, contre 3,4 % en 2022. Le ralentissement est plus prononcé dans les économies avancées, particulièrement dans la zone euro, où la croissance décroche, passant de 3,5 % en 2022 à 0,8 % attendu en 2023. »
Les projections du FMI confirment les craintes exprimées par nombre d’analystes. Car si une partie de la richesse est consacrée aux dépenses essentielles, alimentation et énergie, les conséquences économiques sont évidentes. « De fait, dans les pays pauvres et émergents, les subventions des prix des denrées alimentaires représentent une part importante des dépenses publiques. L’Irak y a, par exemple, consacré 1,1 % de son PIB en 2022. Or, avec l’alourdissement du poids de la dette, qui a poussé les deux tiers des pays à bas revenu au bord du défaut de paiements, leurs marges de manœuvre budgétaires sont désormais limitées » ajoute Le Monde, s’appuyant également sur une note de l’agence Moodys datée du mardi 11 avril.
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