« N’exploite pas ses capacités », « approfondissez », « peut mieux faire ». Votre relevé de notes ? Non, l’avis général sur l’Education nationale…
Les deux pays qui arrivent à égalité en tête des résultats scolaires sont la Finlande et la Corée du Sud. Point commun entre les deux systèmes ? Aucun. La Corée du Sud repose sur un système éducatif quasi-totalitaire : on y trouve un diplôme unique passé en fin de cycle secondaire, qui prend la forme d’un titanesque contrôle de connaissance. Le résultat de cet examen définit carrière et place à l’université. A l’inverse, la Finlande privilégie l’apprentissage à la connaissance, et repose sur des enseignements cognitifs. Le rythme est souple et calé sur celui de l’élève.
Près de 18% des enfants français redoublent contre 0.5% pour les écoliers finlandais. Le redoublement en France est vécu comme un échec. Si vous ne passez pas dans la classe supérieure, c’est que vous accusez un retard. Au-delà de son aspect stigmatisant, voire traumatisant pour certains, le redoublement est de plus en plus contesté. Motif : il est coupé des réalités sociales et fige l’individu dans un système sclérosant ; il coûter cher ; il ne donne aucune preuve d’efficacité. Et surtout, il est lié au bagage familial, ce que les partisans d’une école égalitaire peinent à admettre.
Parents et professeurs se divisent sur son sort. L’Education nationale ne semble pas le remettre en cause pour le moment, car il est fortement ancré dans l’institution scolaire et possède, malgré ses défauts, ses partisans. Les gouvernements successifs se sont souvent gardés de réformer l’éducation, car le corps enseignant est l’un des plus réticents au changement.
Il faudra pourtant bien un jour ouvrir un débat national, avec parents, enseignants, politiques… et anciens élèves. Car après tout, ce sont eux les mieux placés pour dire si un redoublement leur a été utile ou non.
Les deux pays qui arrivent à égalité en tête des résultats scolaires sont la Finlande et la Corée du Sud. Point commun entre les deux systèmes ? Aucun. La Corée du Sud repose sur un système éducatif quasi-totalitaire : on y trouve un diplôme unique passé en fin de cycle secondaire, qui prend la forme d’un titanesque contrôle de connaissance. Le résultat de cet examen définit carrière et place à l’université. A l’inverse, la Finlande privilégie l’apprentissage à la connaissance, et repose sur des enseignements cognitifs. Le rythme est souple et calé sur celui de l’élève.
Près de 18% des enfants français redoublent contre 0.5% pour les écoliers finlandais. Le redoublement en France est vécu comme un échec. Si vous ne passez pas dans la classe supérieure, c’est que vous accusez un retard. Au-delà de son aspect stigmatisant, voire traumatisant pour certains, le redoublement est de plus en plus contesté. Motif : il est coupé des réalités sociales et fige l’individu dans un système sclérosant ; il coûter cher ; il ne donne aucune preuve d’efficacité. Et surtout, il est lié au bagage familial, ce que les partisans d’une école égalitaire peinent à admettre.
Parents et professeurs se divisent sur son sort. L’Education nationale ne semble pas le remettre en cause pour le moment, car il est fortement ancré dans l’institution scolaire et possède, malgré ses défauts, ses partisans. Les gouvernements successifs se sont souvent gardés de réformer l’éducation, car le corps enseignant est l’un des plus réticents au changement.
Il faudra pourtant bien un jour ouvrir un débat national, avec parents, enseignants, politiques… et anciens élèves. Car après tout, ce sont eux les mieux placés pour dire si un redoublement leur a été utile ou non.