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Lundi 6 mars, les syndicats de Pôle emploi appellent à la grève. Ils s’inquiètent de la décision de réaffecter entre 2 500 et 3 000 conseillers spécialisés dans le calcul des droits des chômeurs vers d’autres fonctions. « Aujourd'hui à Pôle emploi, 12 000 conseillers sont spécialisés dans le calcul des droits des chômeurs et leur indemnisation. Mais d'après les prévisions de la direction, ce métier est appelé à décliner avec la généralisation de la déclaration sociale nominative. Il s’agit d’un système permettant le transfert automatique des données des entreprises aux différents organismes sociaux et administratifs, comme Pôle emploi » précise France TV Info.
Ces changements ont beau être soumis au volontariat et prévus progressivement, les syndicats s’inquiètent de ce qu’ils analysent comme la conséquence de la montée en puissance du numérique. Le représentant du SNU-FSU, Jean-Charles Steyger s’inquiète et estime que « la déshumanisation générée par l’automatisation permet une mise à distance des chômeurs qui fragilise l’accès aux droits. » « Les syndicats mobilisés lundi demandent également des embauches sous contrats à durée indéterminée (CDI), une hausse générale des salaires et l’arrêt de la sous-traitance pour l'accompagnement des chômeurs » continue la chaine d’informations publique.
Les arguments des syndicats risquent tout de même d’avoir peu d’influence. La différence de traitement entre le public et le privé ayant déjà du mal à passer dans un nombre croissant de secteur, on peine à imaginer que les services aux chômeurs ne s’améliorent pas pour éviter de trop chambouler les fonctionnaires qui les accompagnent. Avec un brin d’ironie, on pourrait aussi imaginer que l’étape suivant serait l’inquiétude des syndicats de voir que la baisse du chômage risque d’avoir des répercussions sur leurs effectifs…
Lire en intégralité l’article sur le site de France TV Info
Ces changements ont beau être soumis au volontariat et prévus progressivement, les syndicats s’inquiètent de ce qu’ils analysent comme la conséquence de la montée en puissance du numérique. Le représentant du SNU-FSU, Jean-Charles Steyger s’inquiète et estime que « la déshumanisation générée par l’automatisation permet une mise à distance des chômeurs qui fragilise l’accès aux droits. » « Les syndicats mobilisés lundi demandent également des embauches sous contrats à durée indéterminée (CDI), une hausse générale des salaires et l’arrêt de la sous-traitance pour l'accompagnement des chômeurs » continue la chaine d’informations publique.
Les arguments des syndicats risquent tout de même d’avoir peu d’influence. La différence de traitement entre le public et le privé ayant déjà du mal à passer dans un nombre croissant de secteur, on peine à imaginer que les services aux chômeurs ne s’améliorent pas pour éviter de trop chambouler les fonctionnaires qui les accompagnent. Avec un brin d’ironie, on pourrait aussi imaginer que l’étape suivant serait l’inquiétude des syndicats de voir que la baisse du chômage risque d’avoir des répercussions sur leurs effectifs…
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