Creative Commons - Pixabay
Est-ce le gros de la tempête, ou seulement le début ? Toujours est-il que le secteur bancaire commence à sentir passer la crise économique. « Le groupe bancaire Société générale a subi une perte nette de plus d'un milliard d'euros au deuxième trimestre, conséquence d'une hausse de ses provisions pour risques de crédits et d'effets exceptionnels liés à la crise du Covid-19. Selon les résultats publiés lundi 3 août, la perte se monte à 1,26 milliard d'euros, à comparer avec un bénéfice d'un peu plus d'un milliard sur la même période en 2019 » rapporte FranceInfo.
Thermomètre du reste de l’activité économique, les grands groupes bancaires nous en disent beaucoup sur l’état de l’économie. Mais pas uniquement puisque BNP Paribas fait tout de même beaucoup mieux que Société Générale avec une baisse du bénéfice net (2,3 milliards d’euros) mais bien supérieur à celui de son concurrent.
« Crise économique oblige, l'activité commerciale a été fortement ralentie entre avril et fin juin : le produit net bancaire, équivalent peu ou prou du chiffre d'affaires, a dégringolé de presque 16% à 5,3 milliards d'euros. Le ralentissement a touché la plupart des grands métiers du groupe, à l'exception notable de la gestion d'actifs et banque privée, ainsi que des activités de financement et de conseil » continue FranceInfo.
Mais les résultats s’expliquent aussi par le choix stratégique de prévoir un avenir peu radieux. En augmentant de 653 millions d’euros les provisions en cas d’échecs de remboursements, le groupe bancaire a bien grignoté ses bénéfices. Et, dans sa globalité, la situation n’est pas négative puisque « en gommant les divers effets exceptionnels, le groupe explique terminer le deuxième trimestre sur un bénéfice de 70 millions d'euros, contre 1,35 milliard un an plus tôt. »
Thermomètre du reste de l’activité économique, les grands groupes bancaires nous en disent beaucoup sur l’état de l’économie. Mais pas uniquement puisque BNP Paribas fait tout de même beaucoup mieux que Société Générale avec une baisse du bénéfice net (2,3 milliards d’euros) mais bien supérieur à celui de son concurrent.
« Crise économique oblige, l'activité commerciale a été fortement ralentie entre avril et fin juin : le produit net bancaire, équivalent peu ou prou du chiffre d'affaires, a dégringolé de presque 16% à 5,3 milliards d'euros. Le ralentissement a touché la plupart des grands métiers du groupe, à l'exception notable de la gestion d'actifs et banque privée, ainsi que des activités de financement et de conseil » continue FranceInfo.
Mais les résultats s’expliquent aussi par le choix stratégique de prévoir un avenir peu radieux. En augmentant de 653 millions d’euros les provisions en cas d’échecs de remboursements, le groupe bancaire a bien grignoté ses bénéfices. Et, dans sa globalité, la situation n’est pas négative puisque « en gommant les divers effets exceptionnels, le groupe explique terminer le deuxième trimestre sur un bénéfice de 70 millions d'euros, contre 1,35 milliard un an plus tôt. »