L'industrie dans une situation catastrophique
Selon un rapport de la CGT, les secteurs suivants sont les plus affectés : Métallurgie : Environ 13 000 emplois supprimés ou menacés, touchant des entreprises telles qu’ArcelorMittal. Commerce : Plus de 10 000 postes supprimés, notamment chez Auchan. Chimie et pharmaceutique : Près de 7 000 suppressions, avec des impacts notables chez des leaders comme Michelin. Banques et assurances : Plus de 6 000 postes sont concernés. Secteur public : 7 000 suppressions, aggravant la désertification de nombreux territoires. Ces chiffres mettent en lumière une accélération inquiétante des fermetures et des licenciements. En seulement trois mois (septembre-novembre 2024), plus de 120 plans sociaux ont été déclarés.
Le ralentissement économique global, associé à des stratégies de délocalisation, est l’un des principaux moteurs de cette crise. L’essor de la concurrence internationale, notamment chinoise, et la pression sur les marges des entreprises françaises dans des secteurs comme l’automobile ont aggravé la situation. Valeo, par exemple, a annoncé la suppression de 1 200 postes pour rationaliser ses activités en Europe. « On est au pied du mur. Cette saignée industrielle doit cesser immédiatement », a déclaré Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, sur BFMTV.
Les aides publiques aux entreprises, estimées à plus de 260 milliards d’euros depuis 2020, n’ont pas empêché ces licenciements massifs. Au contraire, l’absence de conditions strictes sur ces subventions a facilité les délocalisations et l’abandon de certains bassins d’emploi.
Le ralentissement économique global, associé à des stratégies de délocalisation, est l’un des principaux moteurs de cette crise. L’essor de la concurrence internationale, notamment chinoise, et la pression sur les marges des entreprises françaises dans des secteurs comme l’automobile ont aggravé la situation. Valeo, par exemple, a annoncé la suppression de 1 200 postes pour rationaliser ses activités en Europe. « On est au pied du mur. Cette saignée industrielle doit cesser immédiatement », a déclaré Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, sur BFMTV.
Les aides publiques aux entreprises, estimées à plus de 260 milliards d’euros depuis 2020, n’ont pas empêché ces licenciements massifs. Au contraire, l’absence de conditions strictes sur ces subventions a facilité les délocalisations et l’abandon de certains bassins d’emploi.
Les syndicats ne décolèrent pas
Les syndicats, en tête desquels la CGT et la CFDT, dénoncent ces pratiques et demandent des mesures immédiates : Un moratoire sur les licenciements. L’obligation pour les grandes entreprises de rechercher activement des repreneurs avant toute fermeture de site. Une nationalisation temporaire des entreprises stratégiques en difficulté, selon la CGT. Du côté du gouvernement, les réponses tardent à convaincre. Bien que des discussions soient en cours, aucune mesure concrète n’a été annoncée à ce jour pour stopper cette hémorragie. « Nous devons préserver notre souveraineté industrielle et protéger nos emplois », a insisté François Asselin, président de la CPME, alertant sur les conséquences d’une nouvelle crise politique.
La destruction de milliers d’emplois engendre un effet domino sur les sous-traitants, les commerces locaux et les services publics. Cette dynamique menace de transformer certaines régions en déserts économiques, accentuant les inégalités territoriales. Ces mesures nécessitent une mobilisation collective. La CGT appelle à une journée de grève nationale le 12 décembre pour défendre l’emploi et dénoncer la désindustrialisation galopante.
La destruction de milliers d’emplois engendre un effet domino sur les sous-traitants, les commerces locaux et les services publics. Cette dynamique menace de transformer certaines régions en déserts économiques, accentuant les inégalités territoriales. Ces mesures nécessitent une mobilisation collective. La CGT appelle à une journée de grève nationale le 12 décembre pour défendre l’emploi et dénoncer la désindustrialisation galopante.