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« Je voudrais tordre le cou à une idée reçue. J’entends souvent opposer la “start-up nation” et la France industrielle (…). La réindustrialisation française passera aussi, et peut-être surtout dans certains domaines, par les start-up », a déclaré Emmanuel Macron à l’occasion d’une réunion organisée par Bpifrance. La dernière année et demi a démontré les vulnérabilités énormes d’une économie désindustrialisée, obligeant l’exécutif à inclure dans son vaste plan de relance des pans dédiés au secteur secondaire.
« A quelques mois de la fin de son quinquennat, Emmanuel Macron espère toujours faire la synthèse entre l’« ancien monde » et le nouveau. Réconcilier la « start-up nation », marqueur économique de sa campagne de 2017 et symbole de « la France qui va bien », avec cette France industrielle dont le caractère stratégique pour le pays a été douloureusement rappelé par la crise provoquée par le Covid-19. Le plan d’investissement France 2030, qu’il présentera dans la matinée du mardi 12 octobre à l’Elysée, doit être pour lui l’occasion de rapprocher ces deux univers disjoints pour se projeter dans les dix prochaines années » analyse Le Monde.
Relever le défi qui a marqué l’opinion publique sans donner l’impression de se renier. Le défi est de taille et très politique. « « Nouvel étage de la fusée » après les mesures d’urgence déployées durant la crise (140 milliards d’euros) et le plan de relance de l’automne 2020 (100 milliards), le plan d’investissement doit aussi permettre au chef de l’Etat de montrer que, comme il a l’a martelé jeudi, « la politique sociale et la politique de la demande la plus efficace, c’est une politique de l’offre. La meilleure politique de pouvoir d’achat, c’est la création d’emplois, la préservation de l’emploi et la défense de l’entreprise. Et ça marche ! » Une réponse aux attaques de l’opposition, qui l’accuse depuis la rentrée de ne pas mobiliser assez de moyens pour soutenir le pouvoir d’achat des Français, grevé par la flambée des prix de l’énergie et des produits agroalimentaires » continue le quotidien. Un en même temps nouvelle génération qui donne le ton des six prochains mois.
« A quelques mois de la fin de son quinquennat, Emmanuel Macron espère toujours faire la synthèse entre l’« ancien monde » et le nouveau. Réconcilier la « start-up nation », marqueur économique de sa campagne de 2017 et symbole de « la France qui va bien », avec cette France industrielle dont le caractère stratégique pour le pays a été douloureusement rappelé par la crise provoquée par le Covid-19. Le plan d’investissement France 2030, qu’il présentera dans la matinée du mardi 12 octobre à l’Elysée, doit être pour lui l’occasion de rapprocher ces deux univers disjoints pour se projeter dans les dix prochaines années » analyse Le Monde.
Relever le défi qui a marqué l’opinion publique sans donner l’impression de se renier. Le défi est de taille et très politique. « « Nouvel étage de la fusée » après les mesures d’urgence déployées durant la crise (140 milliards d’euros) et le plan de relance de l’automne 2020 (100 milliards), le plan d’investissement doit aussi permettre au chef de l’Etat de montrer que, comme il a l’a martelé jeudi, « la politique sociale et la politique de la demande la plus efficace, c’est une politique de l’offre. La meilleure politique de pouvoir d’achat, c’est la création d’emplois, la préservation de l’emploi et la défense de l’entreprise. Et ça marche ! » Une réponse aux attaques de l’opposition, qui l’accuse depuis la rentrée de ne pas mobiliser assez de moyens pour soutenir le pouvoir d’achat des Français, grevé par la flambée des prix de l’énergie et des produits agroalimentaires » continue le quotidien. Un en même temps nouvelle génération qui donne le ton des six prochains mois.