Creative Commons - Pixabay
Les pays membres de l’OPEP ont de quoi s’inquiéter. Les Etats-Unis assument de plus en plus clairement leur position de pays producteurs de pétrole. L’accélération de la cadence va aboutir dès 2020 à un renversement fort symboliquement. Le pays qui est pourtant un grand consommateur d’énergie va devenir exportateur net d’énergie. « Dans cinq ans, le prochain président des États-Unis sera à la tête d’un pays qui produira plus de pétrole que l’addition du couple Russie et Arabie Saoudite. Ce qui était une hypothèse il y a une petite décennie est désormais une certitude. L’Amérique est déjà depuis 2017 un pays qui exporte du gaz après que Barack Obama ait levé, sous la pression des industriels, les verrous qui régulaient la vente de gaz à l’étranger. Elle sera donc aussi exportatrice de pétrole et de produits dérivés dès l’an prochain. Une grande première depuis la Seconde Guerre mondiale » ajoute RTL.
Si la politique environnementale de l’administration actuelle favorise cette tendance, elle n’explique pas elle seule ce basculement important. « Il y en a un très simple, ce qui ne signifie pas que c’est le plus banal : l’économie américaine affiche des taux de croissance enviables mais le pays consomme moins de pétrole. C’est le fruit des nouvelles technologies et des énergies alternatives. L’autre facteur, de loin le plus décisif, est l’envol de la production de pétrole et de gaz de schistes. Les volumes extraits battent record sur record : + 20% l’an dernier. Et ce rythme ne devrait pas s’essouffler puisque 70% des réserves économiquement exploitables, c’est-à-dire avec un pétrole jusqu’à 60$ le baril, sont encore disponibles » poursuit la radio.
Une évolution à moyen terme qui est un coup dur important pour l’organisation des pays exportateurs de pétrole rassemblés au sein de l’Opep. Mais aussi pour les pays pétroliers – Arabie Saoudite en tête – qui ont noué un partenariat stratégique avec Washington en mettant en avant leur qualité de producteur d’or noir. Le rapport de force risque de pencher très nettement du côté américain puisque le pays va avoir un poids croissant sur le cours du pétrole.
Si la politique environnementale de l’administration actuelle favorise cette tendance, elle n’explique pas elle seule ce basculement important. « Il y en a un très simple, ce qui ne signifie pas que c’est le plus banal : l’économie américaine affiche des taux de croissance enviables mais le pays consomme moins de pétrole. C’est le fruit des nouvelles technologies et des énergies alternatives. L’autre facteur, de loin le plus décisif, est l’envol de la production de pétrole et de gaz de schistes. Les volumes extraits battent record sur record : + 20% l’an dernier. Et ce rythme ne devrait pas s’essouffler puisque 70% des réserves économiquement exploitables, c’est-à-dire avec un pétrole jusqu’à 60$ le baril, sont encore disponibles » poursuit la radio.
Une évolution à moyen terme qui est un coup dur important pour l’organisation des pays exportateurs de pétrole rassemblés au sein de l’Opep. Mais aussi pour les pays pétroliers – Arabie Saoudite en tête – qui ont noué un partenariat stratégique avec Washington en mettant en avant leur qualité de producteur d’or noir. Le rapport de force risque de pencher très nettement du côté américain puisque le pays va avoir un poids croissant sur le cours du pétrole.