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L’industrie ne fait pas rêver les jeunes. Et pourtant la réindustrialisation de la France est sur toutes les lèvres depuis le début de la crise Covid. Face à cette équation complexe, Bruno le Maire demande au secteur secondaire de plus s’ouvrir au public. « «Il faut inciter les jeunes à s'orienter vers les métiers de l'Industrie» qui manque de bras, car «l'image de l'industrie est décalée par rapport à la réalité» a dit le ministre en suggérant à un parterre d'industriels invités à Bercy «d'inviter les enfants à se rendre dans les usines» pour «découvrir juste ce que c'est, comment cela fonctionne et qu'ils s'en fassent une autre idée». «On emmène des enfants du primaire et du collège visiter des lieux de mémoire, visiter des musées, des lieux du patrimoine, tant mieux, c'est indispensable de transmettre nos mémoires, mais notre mémoire est aussi industrielle, et si l'industrie fait partie de notre culture, pourquoi est-ce que nous n'inviterions pas nos enfants à partir du collège, du primaire?» » a déclaré le ministre, selon des propos rapportés par Le Figaro.
Le ministre qui a plaidé pour la relocalisation de nos entreprises pour ses bienfaits sociaux et économiques, a ainsi affirmé qu’il fallait que la démarche s’accompagne d’un changement de l’image des usines pour attirer les plus jeunes. « Sur la désindustrialisation, le responsable a fait son mea-culpa: «Nous sommes collectivement responsables de la désindustrialisation» a-t-il dit, «les politiques, les chefs d'entreprise, les filières industrielles, tous ceux qui ont inventé le fameux concept de «fabless industries» (les entreprises sans usines, dépendant de la sous-traitance dans des pays à bas coût, NDR), tous ceux qui ont recouvert d'un vernis scientifique ce qui était une défaite politique». «La France a abandonné son industrie et nous en payons encore aujourd'hui le prix économique, le prix financier, le prix en termes d'emplois et le prix politique» » lit-on plus loin.
Le ministre qui a plaidé pour la relocalisation de nos entreprises pour ses bienfaits sociaux et économiques, a ainsi affirmé qu’il fallait que la démarche s’accompagne d’un changement de l’image des usines pour attirer les plus jeunes. « Sur la désindustrialisation, le responsable a fait son mea-culpa: «Nous sommes collectivement responsables de la désindustrialisation» a-t-il dit, «les politiques, les chefs d'entreprise, les filières industrielles, tous ceux qui ont inventé le fameux concept de «fabless industries» (les entreprises sans usines, dépendant de la sous-traitance dans des pays à bas coût, NDR), tous ceux qui ont recouvert d'un vernis scientifique ce qui était une défaite politique». «La France a abandonné son industrie et nous en payons encore aujourd'hui le prix économique, le prix financier, le prix en termes d'emplois et le prix politique» » lit-on plus loin.