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C’est officiel, le réseau ferroviaire français est ouvert à la concurrence. Mais pour l’heure cela ne se voit vraiment pas. A partir d’aujourd’hui mardi 3 décembre, les opérateurs qui ne sont pas la SNCF peuvent dans le principe répondre à des appels d’offres dans le secteur. Le processus ne fait donc que commencer. « Demain, après-demain, dans un mois, dans trois mois, les trains qui sillonnent nos villes et nos campagnes seront toujours flanqués du logo du groupe public ferroviaire. Les TER : SNCF. Les TGV : SNCF. Les RER bondés : SNCF. Les grévistes du rail : SNCF. Le grand soir a tout l’air d’un faux départ. En fait, l’ouverture à la concurrence relève davantage d’un long processus que d’un moment-clé qui ferait basculer le monde ferroviaire d’une époque à une autre » ironise Le Monde.
Une autorisation d’autant plus symbolique que les collectivités qui ne souhaiteront pas ouvrir leurs appels d’offres à d’autres opérateurs ne seront pas obligées de le faire avant 2023. « Pour compliquer encore davantage le dossier, toutes les régions ont signé une nouvelle convention avec la SNCF, qui les lie à l’opérateur historique pour plusieurs années. Toutefois, à l’exception des régions Bretagne et Occitanie, elles ont en général prévu un « ticket détachable » permettant d’expérimenter la concurrence sur une partie des lignes. Conséquence, la concurrence ne sera, dans un premier temps, effective que sur environ 12 % du réseau régional, la SNCF s’attendant à en perdre – au pire – la moitié (soit 6 % du réseau régional total) » précise le quotidien national.
Les premiers appels d’offres ouverts devraient être lancés en 2020. Plusieurs lignes de PACA, Grand-Est et Hauts de France seront certainement concernées. L’Etat de son côté devrait aussi le faire pour les lignes Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon. Résultat, les premiers voyageurs à bord de trains qui ne seront pas gérés par la SNCF ne pourront faire leurs premiers trajets qu’à partir de 2022.
Une autorisation d’autant plus symbolique que les collectivités qui ne souhaiteront pas ouvrir leurs appels d’offres à d’autres opérateurs ne seront pas obligées de le faire avant 2023. « Pour compliquer encore davantage le dossier, toutes les régions ont signé une nouvelle convention avec la SNCF, qui les lie à l’opérateur historique pour plusieurs années. Toutefois, à l’exception des régions Bretagne et Occitanie, elles ont en général prévu un « ticket détachable » permettant d’expérimenter la concurrence sur une partie des lignes. Conséquence, la concurrence ne sera, dans un premier temps, effective que sur environ 12 % du réseau régional, la SNCF s’attendant à en perdre – au pire – la moitié (soit 6 % du réseau régional total) » précise le quotidien national.
Les premiers appels d’offres ouverts devraient être lancés en 2020. Plusieurs lignes de PACA, Grand-Est et Hauts de France seront certainement concernées. L’Etat de son côté devrait aussi le faire pour les lignes Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon. Résultat, les premiers voyageurs à bord de trains qui ne seront pas gérés par la SNCF ne pourront faire leurs premiers trajets qu’à partir de 2022.