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Les jeunes sont concernés par la pauvreté mais pas par les aides sociales. Voilà ce que notent les signataires d’une tribune publiée par Le Monde : « Pouvoir bénéficier du RSA dès 18 ans, une nécessité en ces temps de crise ». Portée par les mouvements jeunes des plusieurs partis de gauche et par des associations, le texte s’appuie sur les effets néfastes de la crise économique actuelle sur les jeunes. « Les jeunes comptent au nombre des premières victimes. Si la fragilité de cette population n’est pas un fait nouveau, les crises sanitaires et économiques ont amplifié ce phénomène de paupérisation. Plus souvent en contrats précaires, plus souvent en période d’essai et durement exposés au travail ubérisé, les jeunes sont les premières et premiers à subir les effets de la crise économique sur l’emploi. Au dernier trimestre 2020, près d’un jeune sur quatre est au chômage. A celles et ceux qui ont perdu leur emploi s’ajoutent les centaines de milliers d’autres arrivés en septembre au terme de leur formation sur un marché de l’emploi saturé et dégradé. Ne disposant d’aucune épargne et étant exclus des mécanismes de solidarité nationale, ces jeunes sont plus vulnérables à la perte de revenu et ils sont de plus en plus nombreuses et nombreux à tomber dans la grande précarité », note le texte.
Si la majorité sociale est à 25 ans, c’est aussi parce que des aides dédiées aux jeunes sont prévues. Pour le logement, pour étudier, se déplacer il existe des dispositifs qui leurs sont réservés. Les signataires marquent cependant des points en soulignant les cas de plus en plus nombreux de jeunes qui ne cochent aucune case et entrent dans la pauvreté. Sans aide des parents, sans bourse pour étudier, sans emploi et depuis quelques mois sans petits boulots, ils ne peuvent être soutenus. « Bien que n’étant pas l’alpha et l’oméga d’une politique jeunesse, l’ouverture du RSA pour les moins de 25 ans représente un filet de sécurité nécessaire au vu du contexte. Non seulement cette mesure permettrait d’éviter qu’un trop grand nombre de jeunes ne tombent dans l’extrême précarité, mais elle doit également permettre d’accompagner l’ensemble de ces jeunes vers des mécanismes d’insertion professionnelle ou de formation. Les mécanismes d’accompagnement du RSA doivent ainsi être renforcés et permettre de sécuriser davantage les parcours de vie. En plus d’apporter une sécurité financière, il doit permettre d’amener les jeunes vers une sécurité d’emploi ou de formation » appuie le texte. Et de demander au gouvernement d’envisager un RSA pour jeunes.
Si la majorité sociale est à 25 ans, c’est aussi parce que des aides dédiées aux jeunes sont prévues. Pour le logement, pour étudier, se déplacer il existe des dispositifs qui leurs sont réservés. Les signataires marquent cependant des points en soulignant les cas de plus en plus nombreux de jeunes qui ne cochent aucune case et entrent dans la pauvreté. Sans aide des parents, sans bourse pour étudier, sans emploi et depuis quelques mois sans petits boulots, ils ne peuvent être soutenus. « Bien que n’étant pas l’alpha et l’oméga d’une politique jeunesse, l’ouverture du RSA pour les moins de 25 ans représente un filet de sécurité nécessaire au vu du contexte. Non seulement cette mesure permettrait d’éviter qu’un trop grand nombre de jeunes ne tombent dans l’extrême précarité, mais elle doit également permettre d’accompagner l’ensemble de ces jeunes vers des mécanismes d’insertion professionnelle ou de formation. Les mécanismes d’accompagnement du RSA doivent ainsi être renforcés et permettre de sécuriser davantage les parcours de vie. En plus d’apporter une sécurité financière, il doit permettre d’amener les jeunes vers une sécurité d’emploi ou de formation » appuie le texte. Et de demander au gouvernement d’envisager un RSA pour jeunes.