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La recette n’est pas miracle et ce sont surtout les modalités de ses applications qui seront jugées. « Moins de dépense publique et une croissance économique plus dynamique, telle est la recette de Bercy qui a indiqué, ce jeudi 19 avril, vouloir accélérer le désendettement de la France. « Nous voulons accélérer le désendettement de la France », a ainsi expliqué le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, en présentant la nouvelle feuille de route des finances publiques pour les prochaines années. « Il en va de la crédibilité européenne de la France », a-t-il prévenu lors d'une conférence de presse », rapporte Le Figaro.
L’objectif assumé pour la fin du quinquennat est en tout cas ambitieux avec un déficit public ramené en dessous de la barre des 3% du PIB. 2,7% pour être précis. « Après avoir atteint 4,7% en 2022, il devrait légèrement remonter cette année (4,9%) avant de commencer à refluer progressivement à partir de 2024. De son côté, le désendettement sera réduit à 108,3% du PIB à cette échéance, contre 111,6% fin 2022, un ratio de plusieurs points moins élevé qu'envisagé précédemment », continue le quotidien.
« Ces perspectives sont contenues dans le programme de stabilité (PSTAB) qui sera présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine et qui est transmis chaque année par les Etats membres de l'UE à la Commission européenne, habituellement au printemps. Elles répondent d'ailleurs en partie aux règles édictées par l'Union européenne dans son Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Adoptées en 1997, elles limitent les déficits des États de la zone euro à 3% du PIB et la dette publique à 60%. Un cadre qui a néanmoins été suspendu depuis mars 2020 par Bruxelles », ajoute l’article.
Bien que très haute, la barre, si elle était atteinte, serait une performance de gouvernance à saluer. Elle serait la manifestation que notre pays a surmonté la crise Covid et celle d’Ukraine sans mettre son économie en danger.
L’objectif assumé pour la fin du quinquennat est en tout cas ambitieux avec un déficit public ramené en dessous de la barre des 3% du PIB. 2,7% pour être précis. « Après avoir atteint 4,7% en 2022, il devrait légèrement remonter cette année (4,9%) avant de commencer à refluer progressivement à partir de 2024. De son côté, le désendettement sera réduit à 108,3% du PIB à cette échéance, contre 111,6% fin 2022, un ratio de plusieurs points moins élevé qu'envisagé précédemment », continue le quotidien.
« Ces perspectives sont contenues dans le programme de stabilité (PSTAB) qui sera présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine et qui est transmis chaque année par les Etats membres de l'UE à la Commission européenne, habituellement au printemps. Elles répondent d'ailleurs en partie aux règles édictées par l'Union européenne dans son Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Adoptées en 1997, elles limitent les déficits des États de la zone euro à 3% du PIB et la dette publique à 60%. Un cadre qui a néanmoins été suspendu depuis mars 2020 par Bruxelles », ajoute l’article.
Bien que très haute, la barre, si elle était atteinte, serait une performance de gouvernance à saluer. Elle serait la manifestation que notre pays a surmonté la crise Covid et celle d’Ukraine sans mettre son économie en danger.