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Michelin avait dit qu’une grosse réorganisation était en cours, on sait désormais son coût en termes d’emplois. 1 500 postes vont être supprimés dans le monde entier. Les cadres et agents de maitrise sont concernés par ces suppressions. 450 postes devraient disparaitre aux Etats-Unis et près de mille en France dans la région traditionnelle du groupe dans le centre du pays.
Pour arriver à ces chiffres, le groupe ne devrait pas avoir besoin de licencier ou d’engager un plan social. Entre 2018 et 2021, près de 6 500 salariés ( 5 000 en France et 1 500 aux Etats-Unis) devraient quitter naturellement l’entreprise notamment pour la retraite. « Le groupe ne va donc pas cesser de recruter, mais seulement ralentir ce mouvement. De plus, l'implantation d'activités nouvelles à Clermont-Ferrand permettra de recruter 250 profils nouveaux hautement qualifiés sur la région. Ces activités nouvelles concernent le digital ou l'impression métal 3D, où le groupe dispose d'une coentreprise avec Fives» précise Le Figaro.
Les négociations vont débuter avec les syndicats mais la partie ne s’annonce pas très compliquée, explique le département des ressources humaines. Les départs naturels devraient ainsi donner suffisamment de marge de manœuvre stratégique pour se réorganiser et continuer à embaucher. « La recherche de proximité avec nos clients et de compétitivité amènerait la localisation vers d’autres pays du Groupe de 290 postes de collaborateurs et cadres, déjà prise en compte par le dispositif de gestion et de remplacement partiel de nos départs en retraite. Chaque salarié du Groupe se verrait proposer au 1er janvier 2018 une mission au sein de la nouvelle organisation. Ce projet n’aurait aucun impact direct sur les implantations industrielles de Michelin dans le monde. Pour financer ce projet, le groupe Michelin enregistrerait une provision dans ses comptes consolidés au 31 décembre 2017 » explique le communiqué publié sur le site de l’entreprise
Pour arriver à ces chiffres, le groupe ne devrait pas avoir besoin de licencier ou d’engager un plan social. Entre 2018 et 2021, près de 6 500 salariés ( 5 000 en France et 1 500 aux Etats-Unis) devraient quitter naturellement l’entreprise notamment pour la retraite. « Le groupe ne va donc pas cesser de recruter, mais seulement ralentir ce mouvement. De plus, l'implantation d'activités nouvelles à Clermont-Ferrand permettra de recruter 250 profils nouveaux hautement qualifiés sur la région. Ces activités nouvelles concernent le digital ou l'impression métal 3D, où le groupe dispose d'une coentreprise avec Fives» précise Le Figaro.
Les négociations vont débuter avec les syndicats mais la partie ne s’annonce pas très compliquée, explique le département des ressources humaines. Les départs naturels devraient ainsi donner suffisamment de marge de manœuvre stratégique pour se réorganiser et continuer à embaucher. « La recherche de proximité avec nos clients et de compétitivité amènerait la localisation vers d’autres pays du Groupe de 290 postes de collaborateurs et cadres, déjà prise en compte par le dispositif de gestion et de remplacement partiel de nos départs en retraite. Chaque salarié du Groupe se verrait proposer au 1er janvier 2018 une mission au sein de la nouvelle organisation. Ce projet n’aurait aucun impact direct sur les implantations industrielles de Michelin dans le monde. Pour financer ce projet, le groupe Michelin enregistrerait une provision dans ses comptes consolidés au 31 décembre 2017 » explique le communiqué publié sur le site de l’entreprise