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L’augmentation des prix booste les exportations, mais encore plus les importations. Et finalement, la balance commerciale française reste très largement déficitaire. Business France vient de donner les chiffres pour les trois premiers trimestres de 2022 ce qui donne un total de 439 milliards d’euros. La hausse de 20% s’explique en grande partie par le fait que la France, puissance agricole, a exporté des céréales plus chères qu’à l’accoutumée.
« Selon les douanes, le solde des produits agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l'aquaculture s'est amélioré au 3e trimestre 2022 de deux milliards d'euros par rapport au même trimestre, un an plus tôt. Il atteint +2,2 Md€ et dépasse de 0,6 Md€ le précédent record du 4e trimestre 2012. L'amélioration sur un an du solde agricole s'explique par une hausse des exportations (2,4 Md€) bien supérieure à celle des importations (0,3 Md€). La hausse des exportations repose pour plus des deux tiers sur le blé. La croissance des ventes de cette céréale s'explique à parts égales par celle des prix et des quantités. Elle a concerné en premier lieu l'Afrique du Nord (Maroc et Algérie) et l'Union européenne (Espagne, Belgique, Italie, Pays-Bas). Dans le cas du Maroc, cette augmentation serait liée à la guerre en Ukraine : la part de marché de l'Ukraine et de la Russie dans les importations de blé de ce pays est passée de 31 points en 2021 à 2 points au 1er semestre 2022 » rapporte La Tribune.
Assez logiquement, ces exportations en hausse sont largement effacées par les importations énergétiques qui explosent. « Le déficit énergétique est au plus haut, porté par l'électricité et le gaz naturel liquéfié (GNL). Au 3e trimestre 2022, souligne les douanes, la dégradation de 7,3 Md€ du solde énergétique est majoritairement due à celle du solde de l'électricité qui recule de 4,2 Md€, en raison d'une nette hausse des approvisionnements d'électricité. Celle-ci s'explique par la conjonction d'une faible disponibilité du parc nucléaire - plus de la moitié des réacteurs nucléaires sont à l'arrêt- et d'une forte augmentation du prix du gaz sur le marché européen (200€/MWh environ au 3 e trimestre 2022, contre un peu moins de 20€/MWh en début d'année 2021) dont dépendent les prix de l'électricité » continue le journal économique.
Lire ici en intégralité l’article de La tribune cité
« Selon les douanes, le solde des produits agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l'aquaculture s'est amélioré au 3e trimestre 2022 de deux milliards d'euros par rapport au même trimestre, un an plus tôt. Il atteint +2,2 Md€ et dépasse de 0,6 Md€ le précédent record du 4e trimestre 2012. L'amélioration sur un an du solde agricole s'explique par une hausse des exportations (2,4 Md€) bien supérieure à celle des importations (0,3 Md€). La hausse des exportations repose pour plus des deux tiers sur le blé. La croissance des ventes de cette céréale s'explique à parts égales par celle des prix et des quantités. Elle a concerné en premier lieu l'Afrique du Nord (Maroc et Algérie) et l'Union européenne (Espagne, Belgique, Italie, Pays-Bas). Dans le cas du Maroc, cette augmentation serait liée à la guerre en Ukraine : la part de marché de l'Ukraine et de la Russie dans les importations de blé de ce pays est passée de 31 points en 2021 à 2 points au 1er semestre 2022 » rapporte La Tribune.
Assez logiquement, ces exportations en hausse sont largement effacées par les importations énergétiques qui explosent. « Le déficit énergétique est au plus haut, porté par l'électricité et le gaz naturel liquéfié (GNL). Au 3e trimestre 2022, souligne les douanes, la dégradation de 7,3 Md€ du solde énergétique est majoritairement due à celle du solde de l'électricité qui recule de 4,2 Md€, en raison d'une nette hausse des approvisionnements d'électricité. Celle-ci s'explique par la conjonction d'une faible disponibilité du parc nucléaire - plus de la moitié des réacteurs nucléaires sont à l'arrêt- et d'une forte augmentation du prix du gaz sur le marché européen (200€/MWh environ au 3 e trimestre 2022, contre un peu moins de 20€/MWh en début d'année 2021) dont dépendent les prix de l'électricité » continue le journal économique.
Lire ici en intégralité l’article de La tribune cité