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Qu’est ce que Vladimir Poutine peut obtenir d’Emmanuel Macron ? La question se pose franchement alors que le fiasco de l’Accord iranien se poursuit et que les prises de position du président français sur le climat ne semblent pas déboucher sur des faits. C’est donc un Emmanuel Macron qui a perdu de sa superbe qui revoit Vladimir Poutine, un an après leur rencontre à Versailles. Si les sujets de politique internationale sur lesquels les deux hommes sont en opposition sont nombreux, pas certain que Vladimir Poutine ne voit en son homologue un interlocuteur qui pèse sur ces dossiers. Le seul dossier sur lequel Paris peut éventuellement intéresser Moscou est celui des sanctions européennes.
Alors que les victoires à l’international de la France se font encore attendre, le positionnement du nouveau président français le rend tout de même plus accessible que son prédécesseur. « C’est d’ailleurs ce qui donne aux yeux des Russes toute son importance à cette visite d’un chef de l’Etat français considéré comme « le représentant d’un Occident collectif », selon le mot d’un diplomate russe, alors que la chancelière allemande Angela Merkel est politiquement affaiblie, que la première ministre britannique Theresa May s’enlise dans le Brexit et que Donald Trump se montre toujours plus unilatéraliste » relève Le Monde .
Pour la France, la Russie est le dernier pays dans lequel les acteurs économiques tricolores sont encore en très bonne position. Les dossiers internationaux ne doivent donc pas polluer les relations économiques, même si les sanctions de Bruxelles en réaction à la crise ukrainienne et l’annulation du contrat Mistral ont tendu les relations. D’autant que le parlement russe, la Duma, a laissé planer sur cette rencontre au sommet, la menace de sanctions russes vis-à-vis des Européens en réplique. En somme, si politiquement et diplomatiquement il y a peu à espérer de la France, seules les relations économiques sont encore en jeu. Comme le résume une source du Monde à l’Elysée : « Nous avons montré notre détermination en Syrie, mais cela n’empêche pas de signer des contrats. »
Alors que les victoires à l’international de la France se font encore attendre, le positionnement du nouveau président français le rend tout de même plus accessible que son prédécesseur. « C’est d’ailleurs ce qui donne aux yeux des Russes toute son importance à cette visite d’un chef de l’Etat français considéré comme « le représentant d’un Occident collectif », selon le mot d’un diplomate russe, alors que la chancelière allemande Angela Merkel est politiquement affaiblie, que la première ministre britannique Theresa May s’enlise dans le Brexit et que Donald Trump se montre toujours plus unilatéraliste » relève Le Monde .
Pour la France, la Russie est le dernier pays dans lequel les acteurs économiques tricolores sont encore en très bonne position. Les dossiers internationaux ne doivent donc pas polluer les relations économiques, même si les sanctions de Bruxelles en réaction à la crise ukrainienne et l’annulation du contrat Mistral ont tendu les relations. D’autant que le parlement russe, la Duma, a laissé planer sur cette rencontre au sommet, la menace de sanctions russes vis-à-vis des Européens en réplique. En somme, si politiquement et diplomatiquement il y a peu à espérer de la France, seules les relations économiques sont encore en jeu. Comme le résume une source du Monde à l’Elysée : « Nous avons montré notre détermination en Syrie, mais cela n’empêche pas de signer des contrats. »