Creative Commons - Pixabay
Politiquement, quatre jours avant le second tour des Législatives, annoncer les mesures qui permettront de compenser l’augmentation du coût de remboursement de la dette est risqué. Mercredi 15 juin, le taux des emprunts publics était de 2,25% soit beaucoup plus que ce qui était anticipé pour l’année. C’est pourtant un enjeu majeur pour notre pays alors que la Banque de France, par l’intermédiaire de son gouverneur cité par Le Monde, estime que cela pourrait atteindre 40 milliards d’euros de coût supplémentaire chaque année.
Alors que le gouvernement se veut très rassurant sur ce point, Le Monde relève les enjeux : « La situation de ses finances publiques ne place toutefois pas l’Hexagone dans une position très confortable. Au terme de deux ans de crise sanitaire, la dette approchait de 113% du produit intérieur brut et le déficit, 6,5% à fin 2021. La France fait, en outre, partie des pays qui ont dépensé le plus pour contrer les effets de l’inflation depuis l’automne 2021 ». Une conjonction de facteur et un contexte tendu qui pousse logiquement à s’interroger sur la capacité du gouvernement à tenir la promesse de campagne de Emmanuel Macron concernant la baisse de 3,5 points du déficit public d’ici 2027.
L’effort budgétaire est toujours d’actualité a assuré Bruno Le Maire lors d’une interview donnée à France Inter. Le ministre de l’Economie explique viser 40 milliards d’économies annuelles, notamment en faisant des coupes dans l’Etat (20 milliards d’euros) et les collectivités (10 milliards d’euros). Mais aussi en menant la réforme des retraites (10 milliards d’euros). Trois piliers qui annoncent des tensions fortes et des contestations mais qui dessine clairement un clivage avec le programme de la Nupes qui implique de nouvelles dépenses. La coalition de gauche parlant même d’austérité alors que le déficit public et les dépenses anti-inflation ont atteint des niveaux records.
Alors que le gouvernement se veut très rassurant sur ce point, Le Monde relève les enjeux : « La situation de ses finances publiques ne place toutefois pas l’Hexagone dans une position très confortable. Au terme de deux ans de crise sanitaire, la dette approchait de 113% du produit intérieur brut et le déficit, 6,5% à fin 2021. La France fait, en outre, partie des pays qui ont dépensé le plus pour contrer les effets de l’inflation depuis l’automne 2021 ». Une conjonction de facteur et un contexte tendu qui pousse logiquement à s’interroger sur la capacité du gouvernement à tenir la promesse de campagne de Emmanuel Macron concernant la baisse de 3,5 points du déficit public d’ici 2027.
L’effort budgétaire est toujours d’actualité a assuré Bruno Le Maire lors d’une interview donnée à France Inter. Le ministre de l’Economie explique viser 40 milliards d’économies annuelles, notamment en faisant des coupes dans l’Etat (20 milliards d’euros) et les collectivités (10 milliards d’euros). Mais aussi en menant la réforme des retraites (10 milliards d’euros). Trois piliers qui annoncent des tensions fortes et des contestations mais qui dessine clairement un clivage avec le programme de la Nupes qui implique de nouvelles dépenses. La coalition de gauche parlant même d’austérité alors que le déficit public et les dépenses anti-inflation ont atteint des niveaux records.