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A quoi bon avoir une tablette si on dispose d’un téléphone et d’une télévision ou d’un ordinateur ? Une interrogation qui se retrouve dans les chiffres de ventes. Le magazine Challenges souligne cette tendance. Après avoir recueilli l’optimisme affiché par les distributeurs ou les fabricants, le journal rapporte les conclusions d’une enquête du cabinet Canalys : « la baisse du marché intervient après une intense activité promotionnelle fin 2022, qui n'a abouti qu'à une toute petite progression des ventes de 1%. La tablette n'a pas remplacé le PC ou le téléviseur, alors que le smartphone, dont la taille a augmenté, a souvent remplacé la tablette. "Une baisse de la demande après les fêtes de fin d'année est toujours attendue, observe Himani Mukka, directeur de recherche de Canalys, mais il y a en outre une correction structurelle après une demande massive due à la pandémie." Même son de cloche chez GfK, qui note que les ventes en France, de janvier à avril, ont reculé de 15% en volume et de 11% en valeur à cause de l'augmentation du prix moyen des tablettes . »
Le secteur dans son ensemble est frappé par une tendance à plus de sobriété du côté des consommateurs qui gardent plus longtemps leurs produits mais aussi limiter leurs achats aux produits nécessaires. Or, une tablette ne propose rien que ne peut faire un téléphone aujourd’hui. Et malgré le déni des marques qui continuent à proposer de nouveaux produits, les tablettes n’ont plus leur place dans les nouveaux modes de consommation. D’autant que les appels à limiter voire supprimer leur utilisation auprès des enfants ou adolescents, principales cibles de ces produits, sont désormais très largement répandus. Et la brève période durant laquelle elles avaient été présentées comme outil pédagogique phare, aves des achats de masse semble bien révolue : «le CoSE (collectif surexposition écrans) réclame la limitation des tablettes accusées de provoquer des retards dans l'acquisition du langage et de la cognition. Pas vraiment la meilleure publicité. »
Lire ici en intégralité l’article de « Challenges » sur le sujet
Le secteur dans son ensemble est frappé par une tendance à plus de sobriété du côté des consommateurs qui gardent plus longtemps leurs produits mais aussi limiter leurs achats aux produits nécessaires. Or, une tablette ne propose rien que ne peut faire un téléphone aujourd’hui. Et malgré le déni des marques qui continuent à proposer de nouveaux produits, les tablettes n’ont plus leur place dans les nouveaux modes de consommation. D’autant que les appels à limiter voire supprimer leur utilisation auprès des enfants ou adolescents, principales cibles de ces produits, sont désormais très largement répandus. Et la brève période durant laquelle elles avaient été présentées comme outil pédagogique phare, aves des achats de masse semble bien révolue : «le CoSE (collectif surexposition écrans) réclame la limitation des tablettes accusées de provoquer des retards dans l'acquisition du langage et de la cognition. Pas vraiment la meilleure publicité. »
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