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Jean-Pierre Farandou n’est pas un débutant. A 62 ans, il est quitte la tête de Keolis pour prendre la direction de la SNCF. Après une décennie de Guillaume Pepy, c’est une nouvelle méthode qui va être employée par un dirigeant au profil différent. Le choix de l’Elysée pour ce profil expérimenté est rassurant alors que les défis s’annoncent de taille. « La SNCF doit devenir au 1er janvier 2020 une société anonyme à capitaux publics, qui détiendra intégralement SNCF Réseau (les infrastructures, avec les gares) et SNCF Mobilités (les trains), également transformées en sociétés anonymes. Tandis que Guillaume Pepy cumulait la direction du groupe et de Mobilités, son successeur à la tête de la SNCF aura théoriquement moins de pouvoir et devra composer avec les autres dirigeants.Il devra en outre respecter l’indépendance du gestionnaire d’infrastructures et des gares (SNCF Réseau), pour ne pas désavantager les futurs concurrents de SNCF Mobilités. Un sacré défi, alors que la "nouvelle SNCF" est censée être plus intégrée » souligne avec justesse Sud-Ouest.
L’ouverture à la concurrence est aussi un choc imminent avec le lancement des candidatures théoriquement possible à partir du 3 décembre. A ceci s’ajoute la rénovation du réseau et particulièrement des petites lignes, ainsi que la relance du fret qui est aujourd’hui endetté à plus de 4,5 milliards d’euros.Le tout avec comme exigence des économies drastiques ; « Contrepartie de la reprise de 35 milliards d’euros de la dette de SNCF Réseau (sur plus de 50 milliards à la mi-2019), le gouvernement exige de la SNCF qu’elle soit plus efficace et qu’elle fasse de sérieuses économies pour réduire fortement un écart de compétitivité estimé à près de 30% par rapport aux principaux concurrents » poursuit Sud-Ouest. Innover, faire mieux et avec moins de moyens en somme. Heureusement que Jean-Pierre Farandou n’est pas un débutant donc.
L’ouverture à la concurrence est aussi un choc imminent avec le lancement des candidatures théoriquement possible à partir du 3 décembre. A ceci s’ajoute la rénovation du réseau et particulièrement des petites lignes, ainsi que la relance du fret qui est aujourd’hui endetté à plus de 4,5 milliards d’euros.Le tout avec comme exigence des économies drastiques ; « Contrepartie de la reprise de 35 milliards d’euros de la dette de SNCF Réseau (sur plus de 50 milliards à la mi-2019), le gouvernement exige de la SNCF qu’elle soit plus efficace et qu’elle fasse de sérieuses économies pour réduire fortement un écart de compétitivité estimé à près de 30% par rapport aux principaux concurrents » poursuit Sud-Ouest. Innover, faire mieux et avec moins de moyens en somme. Heureusement que Jean-Pierre Farandou n’est pas un débutant donc.