S'il fallait en retenir quelque chose:
- La récession accélère le rythme des changements au sein du secteur
- Les cabinets placent désormais la valeur et l'efficacité au premier rang de leurs préoccupations
- Le taux de facturation horaire est remplacé par une facturation basée sur la valeur
- Les clients ont maintenant le pouvoir dans les relations avec leur prestataire juridique
- Le statut de l'avocat-conseil est à la hausse
- La catégorie du "cercle magique" est de plus en plus superflue
Le rapport "Cabinet juridique du 21e siècle : la révolution des clients", commandité par le cabinet international d'avocats d'affaire Eversheds, révèle également que la récession a eu des conséquences majeures sur la façon de considérer les cabinets juridiques du "cercle magique". Ainsi, un peu plus de la moitié (51 %) des clients et 46 % des partenaires estiment que le terme est aujourd'hui périmé. Lorsqu'on leur demande si cette révision de la hiérarchie traditionnelle des cabinets juridiques est une bonne évolution pour le marché, une écrasante majorité des clients (94 %) et des partenaires (81 %) sont d'accord.
Bien que la récession se soit avéré un catalyseur clé de ce changement, le rapport souligne aussi plusieurs autres facteurs qui ont joué un rôle important. Le principal facteur indiqué par plus d'un tiers (37%) des sondés est la mondialisation, en particulier le mouvement vers l'Est. A l'instar d'autres secteurs, de nombreux dirigeants de cabinets juridiques internationaux envisagent de transférer leur siège vers l'Est.
Autre facteur de changement majeur : la hausse du statut et de la professionnalisation de l'avocat interne (35 %). Les trois quarts (74 %) des avocats-conseils ont déclaré qu'ils jouent maintenant un rôle de conseil commercial plus important dans leur entreprise par rapport à la période précédent la récession, et 55 % assument plus de responsabilité en matière de gouvernance d'entreprise.
La technologie est également un facteur de changement : plus de la moitié des clients (58 %) ont utilisé la technologie pour fournir des services juridiques plus efficaces. La loi relative aux services juridiques (Legal Services Act), concernant les avocats du Royaume-Uni, est considérée comme ayant le moins d'impact : seulement 8 % estiment qu'elle aura un impact déterminant.
- La récession accélère le rythme des changements au sein du secteur
- Les cabinets placent désormais la valeur et l'efficacité au premier rang de leurs préoccupations
- Le taux de facturation horaire est remplacé par une facturation basée sur la valeur
- Les clients ont maintenant le pouvoir dans les relations avec leur prestataire juridique
- Le statut de l'avocat-conseil est à la hausse
- La catégorie du "cercle magique" est de plus en plus superflue
Le rapport "Cabinet juridique du 21e siècle : la révolution des clients", commandité par le cabinet international d'avocats d'affaire Eversheds, révèle également que la récession a eu des conséquences majeures sur la façon de considérer les cabinets juridiques du "cercle magique". Ainsi, un peu plus de la moitié (51 %) des clients et 46 % des partenaires estiment que le terme est aujourd'hui périmé. Lorsqu'on leur demande si cette révision de la hiérarchie traditionnelle des cabinets juridiques est une bonne évolution pour le marché, une écrasante majorité des clients (94 %) et des partenaires (81 %) sont d'accord.
Bien que la récession se soit avéré un catalyseur clé de ce changement, le rapport souligne aussi plusieurs autres facteurs qui ont joué un rôle important. Le principal facteur indiqué par plus d'un tiers (37%) des sondés est la mondialisation, en particulier le mouvement vers l'Est. A l'instar d'autres secteurs, de nombreux dirigeants de cabinets juridiques internationaux envisagent de transférer leur siège vers l'Est.
Autre facteur de changement majeur : la hausse du statut et de la professionnalisation de l'avocat interne (35 %). Les trois quarts (74 %) des avocats-conseils ont déclaré qu'ils jouent maintenant un rôle de conseil commercial plus important dans leur entreprise par rapport à la période précédent la récession, et 55 % assument plus de responsabilité en matière de gouvernance d'entreprise.
La technologie est également un facteur de changement : plus de la moitié des clients (58 %) ont utilisé la technologie pour fournir des services juridiques plus efficaces. La loi relative aux services juridiques (Legal Services Act), concernant les avocats du Royaume-Uni, est considérée comme ayant le moins d'impact : seulement 8 % estiment qu'elle aura un impact déterminant.
Bryan Hughes
En commentant ces conclusions, Bryan Hughes, directeur général d'Eversheds, a déclaré :
"Lorsqu'il y a deux ans, nous avons réalisé notre premier rapport sur le secteur, celui-ci a révélé que de nombreux partenaires de cabinets résistaient au changement, malgré la demande de leurs clients. Par exemple, il y a deux ans, seulement 22 % des clients et 48 % des partenaires considéraient la facturation basée sur la valeur comme une tendance future. Aujourd'hui, 86 % des clients et 88 % des partenaires affirment qu'ils utilisent souvent ou parfois la facturation basée sur la valeur."
"Tout comme la mondialisation et l'utilisation accrue des technologies à des fins d'efficacité, l'évolution clé est le changement de main du pouvoir en faveur du client, dû largement au renforcement du rôle commercial de l'avocat interne au sein des entreprises. Cela s'avérera un véritable chamboulement pour le secteur et ses employés, et les cabinets juridiques devront vraiment prouver leur valeur, alors que les équipes internes développent leur expertise".
Le rapport observe aussi la remise en cause du taux horaire, désormais considéré comme un simple outil parmi d'autres. Bien que de nombreux partenaires de cabinets juridiques s'adaptent au changement, en particulier dans le domaine des structures de facturation alternatives et des offres de valeur ajoutée - 63 % des clients ont indiqué recevoir un meilleur rapport valeur/prix depuis le début de la récession par le biais de compléments tels que des assistants gratuits . Nombre de cabinets ne fournissent toujours pas ce que leurs clients demandent. Les deux tiers des avocats-conseils demandent des honoraires inférieurs à leurs avocats externes, et 47 % des partenaires reconnaissent que cela constitue la priorité numéro un de leurs clients. Cependant, 25 % seulement des partenaires acceptent en réalité de réduire leurs honoraires.
Bryan Hughes continue :
"Les cabinets d'avocats d'affaire doivent démontrer leur valeur ajoutée réelle par rapport à l'équipe interne d'un client : 87 % des clients déclarent maintenant que les services à valeur ajoutée tels que les assistants ou l'accès gratuit aux ressources de gestion des connaissances sont un facteur crucial dans leur décision de faire appel à des cabinets externes. Le changement qui devait intervenir au cours des 10 prochaines années est déjà là, et ce sont les cabinets qui répondront aux tendances identifiées dans ce rapport, qui enregistreront les bénéfices réels".
Richard Given, directeur juridique des marchés émergents chez Cisco, ajoute :
"Les cabinets doivent s'assurer d'être à l'écoute leurs clients, de comprendre leur besoins et de reconnaître que le changement est inéluctable. Les cabinets ne peuvent pas continuer à penser que le taux horaire reste une modalité de facturation acceptable ; le marché est arrivé au point de non retour, et ce sont ceux qui sauront s'atteler au changement qui seront les cabinets "de nouvelle génération".
"Lorsqu'il y a deux ans, nous avons réalisé notre premier rapport sur le secteur, celui-ci a révélé que de nombreux partenaires de cabinets résistaient au changement, malgré la demande de leurs clients. Par exemple, il y a deux ans, seulement 22 % des clients et 48 % des partenaires considéraient la facturation basée sur la valeur comme une tendance future. Aujourd'hui, 86 % des clients et 88 % des partenaires affirment qu'ils utilisent souvent ou parfois la facturation basée sur la valeur."
"Tout comme la mondialisation et l'utilisation accrue des technologies à des fins d'efficacité, l'évolution clé est le changement de main du pouvoir en faveur du client, dû largement au renforcement du rôle commercial de l'avocat interne au sein des entreprises. Cela s'avérera un véritable chamboulement pour le secteur et ses employés, et les cabinets juridiques devront vraiment prouver leur valeur, alors que les équipes internes développent leur expertise".
Le rapport observe aussi la remise en cause du taux horaire, désormais considéré comme un simple outil parmi d'autres. Bien que de nombreux partenaires de cabinets juridiques s'adaptent au changement, en particulier dans le domaine des structures de facturation alternatives et des offres de valeur ajoutée - 63 % des clients ont indiqué recevoir un meilleur rapport valeur/prix depuis le début de la récession par le biais de compléments tels que des assistants gratuits . Nombre de cabinets ne fournissent toujours pas ce que leurs clients demandent. Les deux tiers des avocats-conseils demandent des honoraires inférieurs à leurs avocats externes, et 47 % des partenaires reconnaissent que cela constitue la priorité numéro un de leurs clients. Cependant, 25 % seulement des partenaires acceptent en réalité de réduire leurs honoraires.
Bryan Hughes continue :
"Les cabinets d'avocats d'affaire doivent démontrer leur valeur ajoutée réelle par rapport à l'équipe interne d'un client : 87 % des clients déclarent maintenant que les services à valeur ajoutée tels que les assistants ou l'accès gratuit aux ressources de gestion des connaissances sont un facteur crucial dans leur décision de faire appel à des cabinets externes. Le changement qui devait intervenir au cours des 10 prochaines années est déjà là, et ce sont les cabinets qui répondront aux tendances identifiées dans ce rapport, qui enregistreront les bénéfices réels".
Richard Given, directeur juridique des marchés émergents chez Cisco, ajoute :
"Les cabinets doivent s'assurer d'être à l'écoute leurs clients, de comprendre leur besoins et de reconnaître que le changement est inéluctable. Les cabinets ne peuvent pas continuer à penser que le taux horaire reste une modalité de facturation acceptable ; le marché est arrivé au point de non retour, et ce sont ceux qui sauront s'atteler au changement qui seront les cabinets "de nouvelle génération".
Eversheds LLP et ses bureaux internationaux comptent plus de 4500 personnes fournissant des services aux entreprises du secteur privé et du secteur public et à la communauté financière. L'accès à tous ces services est fourni par le biais de 47 bureaux internationaux présents dans 29 juridictions. Eversheds associe l'accès et la connaissance des marchés locaux aux spécialités, ressources et capacités internationales de l'un des plus grands cabinets juridiques du monde.
http://www.eversheds.com
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