Avec une jauge d’occupation de 75% les boites de nuit rouvrent vendredi 9 juillet. Pour les amateurs de ces sorties nocturnes c’est un retour très attendu, et anticipé. Le calendrier et les conditions ont été annoncées bien à l’avance, faisant d’autant plus monter la pression sur les acteurs économiques de ce secteur. « Paru au journal officiel ce matin, un décret entrant en application immédiatement entérine le retour des discothèques. Ces dernières vont cependant devoir respecter plusieurs contraintes, dont une jauge établie à «75% de la capacité d'accueil », en intérieur, ainsi qu'un pass sanitaire, dès 50 clients accueillis. Pour rappel, ce dernier peut être validé par un client soit grâce à un schéma vaccinal complet, soit grâce à un test antigénique ou RT-PCR négatif de moins de 48h. En contrepartie, le port du masque n'est pas obligatoire à l'intérieur de l'établissement et la danse est permise » raconte Le Figaro
Les tests antigéniques, moins fiables mais au résultat rapide, seront aussi clé pour ces lieux d’accueil du public. L’idée étant de multiplier les tests sur place si les propriétaires ou gérant d’établissements le souhaitent.
« Ce dernier point avait été proposé par les professionnels du secteur, et a fait l'objet d'âpres discussions. D'après nos informations, vendredi dernier, à l'occasion d'une réunion en visioconférence, le ministère de la Santé «a fait un tour de con», selon un participant, en estimant que ces tests ne devaient pas être remboursés par l'Assurance-maladie.
Ce revirement de position a suscité l'agacement des professionnels. «Ils seront à charge de l'exploitant, à 25 euros le test. Vous voyez un jeune payer 25 euros, en plus du prix de l'entrée et des consommations ?», lâchait, furieux, un représentant de la profession au Figaro, vendredi. Lundi, l'exécutif a fait volte-face, grâce au truchement de Bercy, et en particulier du cabinet du ministre chargé des PME, Alain Griset : les tests seront donc bien remboursés. »